Chris Kunitz a passé la majorité de ses neuf ans de carrière dans l'ombre d'équipiers plus connus, mais il attire maintenant sa bonne part d'attention.

Le tableau des pointeurs de la ligue est dominé par des vedettes comme Sidney Crosby et Steven Stamkos, mais tout juste derrière se trouve Kunitz avec 36 points dont 17 buts, en 26 matchs.

Le joueur de 33 ans a le meilleur différentiel de la LNH (plus 21), et pas moins de 29 pour cent de ses tirs ont trouvé le fond du filet, jusqu'ici cette saison.

La saison dernière, Kunitz a établi des sommets personnels pour les buts (26) et les points (61), ne ratant aucun match. À son rythme actuel il surpasserait cette récolte, même avec un calendrier réduit de presque la moitié, à cause du lock-out.

Il n'a pas tout le talent brut de Crosby ou la force de tir d'un James Neal, mais il sait manoeuvrer dans les espaces restreints et trouver la rondelle aux moment opportuns.

Fidèle à lui-même, Kunitz dit ne rien faire différemment par rapport à 2011-12, faisant plutôt dévier les compliments vers un coéquipier des plus émérites.

«J'ai la chance de jouer avec le meilleur joueur du monde tous les soirs, dit-il en hochant la tête vers le casier de Crosby. Ça rend les choses très agréables.»

Crosby, de son côté, répond que c'est Kunitz qui se charge de la dure besogne, et non lui.

«De la façon qu'il joue en ce moment, il fait bien paraître tout le monde», a confié Crosby.