Le Canadien va affronter cet après-midi l'un des duos de l'heure dans la Ligue nationale alors que les Sabres de Buffalo, menés par Thomas Vanek et Jason Pominville, seront les visiteurs au Centre Bell.

Vanek connaît un début de saison à couper le souffle avec six buts et 15 points en seulement six rencontres, ce qui lui conférait le premier rang des marqueurs de la LNH avant les matchs de vendredi.

Pas surprenant que l'Autrichien de 29 ans ait été nommé l'une des trois étoiles du mois de janvier aux côtés du gardien Craig Anderson, des Sénateurs d'Ottawa, et du centre Patrick Marleau, des Sharks de San Jose.

« C'est agréable mais ce le serait davantage si nous avions une meilleure fiche », a laissé tomber Vanek, qui n'est guère enthousiasmé par le dossier de 3-3-1 des Sabres.

Encore jeudi soir, à Boston, le dynamique ailier a aidé les Sabres à orchestrer une remontée qui les a conduit à un gain décisif de 7-4 sur les Bruins. Sa contribution ? Trois buts et deux mentions d'aide.

« Je ne pense pas que personne ne pouvait s'attendre à ce qu'un joueur connaisse deux matchs de cinq points en l'espace de sept rencontres », a convenu l'entraîneur-chef des Sabres Lindy Ruff.

En effet, surtout que c'était la première fois qu'un joueur connaissait deux performances semblables dans les sept premiers matchs de son équipe depuis Mario Lemieux en 1992...

Jason Pominville n'est pas moins dominant avec 12 points en sept rencontres.

«Thomas et moi jouons au sein du même trio depuis l'an dernier et la chimie est très bonne, explique l'attaquant québécois. Notre communication est excellente, ce qui fait en sorte que c'est facile de se repérer sur la patinoire. »

L'an dernier, Derek Roy avait connu des difficultés au centre de ce trio. Mais depuis qu'il a pris le chemin de Dallas, c'est le Cody Hodgson, un ancien espoir des Canucks de Vancouver, qui se retrouve propulsé au rang de premier centre des Sabres.

« Ce sont deux joueurs étoiles et j'essaie simplement de les suivre, a commenté Hodgson. C'est une incroyable opportunité pour moi de jouer avec eux. »

Grigorenko : un autre jeune centre prometteur

À l'instar d'Alex Galchenyuk chez le Canadien, Mikhail Grigorenko a tiré profit d'une demi-saison supplémentaire dans le junior ainsi que d'une bonne expérience sur la scène internationale pour prouver qu'il était prêt à faire le saut dans la LNH à 18 ans.

«Avec Patrick Roy à Québec, il a appris à se comporter comme un professionnel, de sorte qu'il était prêt lorsqu'il est arrivé», a d'ailleurs indiqué Pominville.

L'ancienne vedette des Remparts de Québec avait la chance d'être au sommet de sa forme lorsque le camp d'entraînement écourté des Sabres s'est mis en branle. Par la suite, il en a suffisamment montré lors de ses cinq premiers matchs pour forcer la direction à le garder.

« D'apprendre que j'allais passer le reste de la saison dans la Ligue nationale était la meilleure sensation du monde, a décrit Grigorenko. J'ai marqué mon premier but au match suivant et les choses vont bien maintenant. »

L'entraîneur-chef Lindy Ruff n'a pas placé d'attentes précises envers le plus récent choix de première ronde de l'équipe, mais il veillera à ce que Grigorenko progresse en tant que joueur.

« En tout premier lieu, un joueur de cet âge-là ne doit pas faire mal à l'équipe et il ne faut pas qu'il nous fasse hésiter à l'envoyer sur la patinoire, a-t-il expliqué. Mikhail est bon en possession de la rondelle et il prend de bonnes décisions, mais il doit encore s'ajuster à la façon dont on joue par rapport à ce qu'il voyait dans le junior ou plus récemment au sein de l'équipe junior russe. Il m'apparaît disposé à apprendre. »

Grigorenko a maintenant récolté un but et deux points en sept matchs tout en jouant en moyenne 11:17 par rencontre.