Colby Armstrong est arrivé à Montréal après avoir passé deux saisons chez les Maple Leafs de Toronto. Comme tout le monde, il s'est dit surpris par le congédiement du directeur général Brian Burke.

«C'est l'une des figures les plus imposantes et les plus populaires de l'organisation - certainement plus que plusieurs joueurs. C'était comme ça quand je suis arrivé à Toronto et c'était encore comme ça quand je suis parti.»

Armstrong a décrit son ancien patron comme un homme franc et direct qui entretenait de bons rapports avec ses joueurs. «Je croyais avoir une bonne relation avec lui mais bon... il a racheté mon contrat!»

L'ailier de 30 ans est également familier avec Dave Nonis, l'homme qui succédera à Burke comme directeur général. «Je crois que nous avions quatre ou cinq DG à Toronto», a lancé Armstrong en faisant référence aux Rick Dudley, Dave Poulin et Claude Loiselle, qui faisaient aussi partie de la haute direction de l'équipe l'an dernier. «Nonis a abattu pas mal de boulot là-bas et faisait déjà l'équivalent du travail d'un grand patron.»

Et que pense-t-il du fait qu'une décision de cette ampleur ait été prise à l'aube du camp d'entraînement et d'une saison écourtée? «Le synchronisme est un peu surprenant, a reconnu Armstrong, mais quand j'ai quitté les Leafs, j'ai décidé de tourner la page. Alors ils peuvent bien faire ce qu'ils veulent...»