Les joueurs de la Ligue nationale commenceront dimanche à voter pour faire savoir s'ils veulent que leur branche exécutive ait l'autorité de dissoudre l'AJLNH.

Les deux tiers des membres doivent se prononcer en faveur pour permettre au comité exécutif de déposer un déni d'intérêt.

Le vote se fera de façon électronique sur cinq jours. Si l'exécutif obtenait le feu vert, le comité aurait jusqu'au 2 janvier pour déposer un tel déni.

Vendredi, la ligue a déposé une plainte en cour fédérale, à New York, pour confirmer la légalité du lock-out. Au fil de 43 pages, la LNH fait valoir que la seule motivation des joueurs à considérer un déni est d'obtenir de meilleures conditions d'emploi.

On y qualifie la procédure de manoeuvre de négociation interdite, et on avance que l'AJLNH fait erreur si elle croit que cela lui permettrait de défier le lock-out en se basant sur la loi antimonopole.

La NHL a aussi accusé les joueurs de pratiques déloyales liées au travail, auprès du National Labor Relations Board.

Les joueurs rétorquent que la LNH semble plaider qu'ils devraient être empêchés de seulement considérer le droit d'être représentés ou non par une association. Ils font valoir que selon eux, la position de la ligue n'a aucun mérite.

Les matchs ont été annulés jusqu'au 30 décembre, et un nouveau pacte devrait être signé d'ici à la mi-janvier si on veut sauver une saison de 48 matches, le minimum à considérer comme calendrier, a dit Bettman.

La LNH et les joueurs ont passé deux jours avec un médiateur fédéral américain, cette semaine, sans toutefois faire de progrès en vue d'un nouveau contrat de travail.