Une nouvelle étude réalisée par des médecins canadiens conclut que les commotions cérébrales chez les hockeyeurs de niveau universitaire sont trois fois plus élevées chez les hommes et cinq fois plus élevées chez les femmes que ce qu'on croyait auparavant.

Les chercheurs, qui ont analysé les dossiers médicaux de deux équipes canadiennes pendant la saison 2011-2012 ont démontré que 70% des commotions cérébrales surviennent à la suite d'une mise en échec qui visait la tête, même si cela est interdit par les règlements.

Dans 80% des cas, les mises en échec étaient volontaires et non accidentelles. Les symptômes des commotions cérébrales peuvent durer des jours ou des mois, selon la sévérité des cas.

Certains joueurs se sont plaints de maux de tête chroniques, de confusion par moment, de perte de mémoire ou de fatigue constante.

- Avec La Presse Canadienne