Et puis la bouffe? Pour être bien franc, je ne suis pas un gars difficile. En fait, oui. Je suis très difficile. Le poisson, les fruits de mer, les olives, les champignons et tout ce qui goûte, sent ou ressemble à des arachides: c'est niet!

En contrepartie, je me contente de peu. Je suis bien conscient que c'est un sacrilège, mais je peux faire une semaine avec, comme carburant, des jambons beurre rehaussés d'une touche de moutarde de Dijon et d'un Coke glacé. En cannette de préférence.

Tout ça pour dire que les bols de borchtch que j'ai vidés depuis le début de mon séjour à Moscou m'ont suffi. Je ne suis pas accroc au fast food et oui, je sais que c'est loin d'être bon pour la santé. Mais après ma sortie du stade Luzhniki où j'ai assisté au match de la Ligue des champions opposant le Spartak de Moscou au Benfica de Lisbonne, mardi soir, j'ai succombé. J'ai fait escale chez Wendy's. Si c'était bon? Ça goûtait ce que ça goûte dans tous les Wendy's. Et oui, les «boulettes» étaient carrées. C'était donc plus réconfortant que bon.

Je ne sais pas pourquoi, mais oui c'est réconfortant de voir de temps en temps un panneau d'un McDo, d'un Burger King, d'un Subway, d'un Sbarro, d'un Dunkin' Donuts ou d'un KFC. Il y en a d'ailleurs beaucoup. Il y a même des Starbucks. À moins que je ne sois passé plusieurs fois devant le même... De toute façon, je ne bois pas de café. Il ne manque qu'une Belle Province et l'affaire serait ketchup. En passant, ils offrent du Heinz dans tous les restaurants où je suis passé. Des connaisseurs!