Lorsque vos notions de russe se limitent à dire «oui», «non» ou «merci» et que vous marchez au milieu de cette ville de 11,5 millions d'habitants, c'est une bonne idée de noter quelques repères sur votre trajet pour vous assurer de revenir à votre point de départ.

En effet, plus encore que la barrière de la langue, c'est l'incapacité de déchiffrer les renseignements sur les panneaux qui déstabilise le plus. Complètement, en fait. Même si quelques lettres de l'alphabet cyrillique ressemblent aux nôtres, la multiplication de consonnes, de lettres inversées et des sigles a de quoi freiner les ardeurs des plus aventuriers. Et lorsqu'on croit avoir compris quelque chose, on s'enfonce en fait encore plus.

Quoi faire pour s'y retrouver, surtout quand on est incapable de dire: «Excusez-moi, mais je suis perdu»? Oui, il y a Google Maps. Mais il y a mieux. J'ai la chance de compter sur les services d'Alexandre Pouliot-Roberge, un Québécois qui étudie à Moscou et qui gère un site internet consacré à la KHL et au hockey russe en général, qu'il adore. Vous pouvez le trouver, à Moscou bien sûr, mais aussi au www.gazetteduhockey.com. Maintenant que la «plogue» est faite, j'espère ne plus me perdre cette semaine...