Peut-être l'attaquant des Capitals de Washington Brooks Laich croit-il qu'en le disant haut et fort, cela se concrétisera. Ou sans doute est-il un adepte de la pensée positive.

Laich a lancé l'expression «aller de l'avant» encore et encore - cinq fois en tout -, mardi, quand il a expliqué comment ses coéquipiers et lui devront rebondir après leur défaite crève-coeur contre les Rangers de New York. Ils n'auront pas le choix s'ils veulent éviter l'élimination lors du sixième match de la série demi-finale d'association, mercredi soir.

Les Rangers mènent la série 3-2 et ne sont qu'à une victoire d'atteindre la finale dans l'Est pour la première fois depuis 1997. Un hockeyeur du nom de Wayne Gretzky s'alignait alors avec la formation new-yorkaise.

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«Nous voulons fermer les livres et en finir au plus vite. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire, a reconnu l'attaquant des Rangers Brad Richards. Nous voulons jouer avec la même énergie du désespoir qu'eux.»

Alors que les Caps semblaient sur le point de prendre le contrôle de la série, lundi soir lors du cinquième affrontement, Richards a créé l'égalité avec moins de 10 secondes à faire. Marc Staal a ensuite donné la victoire aux Blue Shirts en début de période de prolongation.

«Ce n'est pas quelque chose que tu peux décider d'avance, ce n'est pas un scénario pré-déterminé. Tu dois continuer d'aller de l'avant, a déclaré Laich. Des ouvertures favorables, des ouvertures défavorables... Il faut juste aller de l'avant.»

Il faut reconnaître que les Capitals ont déjà montré, par le passé, une bonne capacité à passer à autre chose.

C'est ainsi qu'ils ont un dossier de 3-0 dans les matchs suivant des défaites en prolongation, ce printemps. Ils n'ont pas écopé de revers consécutifs depuis les 22 et 23 mars. Et le gardien Braden Holtby a disputé 28 rencontres d'affilée dans la LNH sans perdre deux fois de suite, une séquence qui remonte au mois de novembre 2010.

«Nous maîtrisons nos émotions un peu mieux, a expliqué Laich. Même quand nous gagnons, nous ne sommes pas au septième ciel. C'est une atmosphère de travail. Et quand nous perdons, nous savons que nous pouvons rebondir.

«Nous avons quand même une bonne équipe de hockey. Le moral n'est jamais trop haut, jamais trop bas. Nous gardons notre calme.»

«Nous ne serons pas trop confiants, a assuré l'entraîneur John Tortorella du côté des Rangers. Cette équipe ne pèche jamais par excès de confiance.»

Si Washington l'emporte, mercredi, le septième match serait disputé samedi à New York.

Mais pour ce faire, les Caps devront sans doute marquer le premier filet du sixième affrontement. Jusqu'ici dans ces séries, Washington a une fiche de 6-1 quand l'équipe marque en premier, et de 0-5 quand c'est l'adversaire qui le fait.

«Le début du match est toujours crucial. Tu veux te donner du rythme le plus rapidement possible. C'est toujours là-dessus que nous mettons l'accent, a déclaré l'attaquant des Rangers Brian Boyle. Je m'attends juste à ce que leur niveau d'intensité soit encore plus élevé. Il s'agira de faire la même chose et d'égaler leur niveau d'intensité.»