Roberto Luongo a déclaré qu'il lèvera sa clause de non-échange si les Canucks de Vancouver le lui demandent.

Le gardien étoile a déclaré qu'il est prêt à faire ce qu'il faut pour l'équipe.

Luongo a émis ces commentaires tandis que les Canucks nettoyaient leur casier respectif, à la suite de leur élimination précoce des séries éliminatoires de la Coupe Stanley dimanche.

Les Kings de Los Angeles, huitièmes têtes de série, ont surpris les Canucks, qui ont mérité un deuxième trophée des Présidents consécutif.

Luongo était au bout du banc lorsque Cory Schneider l'a remplacé pour les trois derniers matchs de la série.

Le gardien no 1 déchu a déclaré qu'il passerait toute la saison en revue avec le directeur général Mike Gillis au cours des prochains jours, et qu'il songera à ce qui est le mieux pour l'équipe.

Schneider pourrait devenir joueur autonome avec compensations cet été et méritera assurément une augmentation de salaire, tandis que Luongo doit encore écouler 10 saisons à son contrat qui en compte 12.

Gillis a décrit la situation comme étant particulière. Luongo a indiqué qu'il ne saurait pas quoi faire s'il était dans les souliers du directeur général.

«Ce sera ce qui est le mieux pour l'équipe, a dit Luongo. Peu importe le scénario, je serai O.K. avec. Que ça signifie que je poursuive ma carrière ici ou ailleurs, c'est O.K.»

Gillis a mentionné que ses gardiens ont été la principale raison expliquant pourquoi les Canucks ont été en mesure de remporter le trophée des Présidents, remis à l'équipe affichant le meilleur dossier cumulatif en saison régulière dans la LNH.

Il a toutefois reconnu que les Canucks n'ont jamais pu se remettre d'une victoire émotive obtenue en milieu de campagne contre les champions en titre de la Coupe Stanley, les Bruins de Boston.

«C'était comme si nous disputions la finale de la Coupe Stanley en milieu de saison, s'est rappelé Gillis. À partir de ce moment, je ne pense pas que notre équipe ait été en mesure de retrouver ses repères, d'un point de vue émotif.»

Les Canucks se sont inclinés en sept matchs face aux Bruins en finale l'an dernier mais ils l'ont emporté 4-3, le 7 janvier dernier, à Boston. Selon Gillis, une série de blessures et un jeu peu inspiré ont gâché le reste de la saison.

Gillis a également réitéré sa confiance en l'entraîneur-chef Alain Vigneault.