Sidney Crosby continue d'attendre la fin de la folie. D'attendre que la loi de la moyenne fasse effet. Et il continue de se demander quand la série entre les Penguins de Pittsburgh et les Flyers de Philadelphie va commencer à ressembler à une vraie série de hockey.

Et les matchs se suivent, et les buts et les combats et les punitions et les suspensions se multiplient. La série continue de ressembler à quelque chose qui se joue avec une manette de jeu et non des bâtons de hockey.

«Je crois que ç'a passé dans l'esprit de tout le monde, a dit Crosby. Ça se produit une fois et vous vous dites «Oh, c'est un match étrange» et ça se répète pendant quatre matchs, mais nous avons trouvé le moyen de nous ajuster et de gagner.»

Les Penguins ont remporté le match no 4 et ont évité l'élimination grâce à une impressionnante victoire de 10-3 qui a fait taire - au moins pour quelques jours - leurs critiques qui se demandaient si les Penguins allaient se présenter pour le match no 4.

Même si les Penguins ont pu libérer un peu de leur frustration grâce à une prestation brillante, ils sont conscients que la victoire ne va pas représenter grand-chose s'ils ne peuvent pas continuer sur leur lancée lors du match no 5, vendredi.

«Ça ne change rien 2-1 ou 10-3, c'est comme ça que nous voyons les choses, a noté le défenseur Brooks Orpik. C'est seulement une victoire. Vous n'obtenez pas un point de plus pour avoir battu une équipe par sept buts. Nous nous sommes placés dans une position précaire et nous devons remonter la pente tranquillement.»

Les Penguins ont égalé un record d'équipe pour les buts pour dans un match de séries éliminatoires malgré l'absence de James Neal, qui purgeait une suspension d'un match pour avoir agressé Claude Giroux des Flyers lors du match no 3.

Neal a regardé le quatrième match à partir de la galerie de presse et a dit qu'il sentait que ses coéquipiers étaient sur le point d'exploser.«Les joueurs étaient confiants dans le vestiaire, a mentionné Neal. Nous étions acculés au pied du mur et nous savions ce que nous avions à faire.»