Six minutes de plus. C'est tout ce dont les Sénateurs d'Ottawa ont besoin pour rentrer à la Place Banque Scotia avec une série égale 1-1 face aux Rangers de New York, lors du premier tour des séries de la Coupe Stanley.

Malgré une défaite de 4-2 lors du match no 1 au Madison Square Garden jeudi, les Sénateurs ont dit être confiants à l'approche du match no 2.

«Je sens encore de l'optimisme», a noté l'attaquant Jason Spezza après l'entraînement des siens, vendredi. «Vous devez vous préparer à perdre des matchs afin d'en gagner en séries éliminatoires. Vous n'allez pas tous les gagner. Nous sommes toujours confiants que nous pouvons battre ces gars-là. Nous devons simplement jouer un peu mieux.»

Les Sénateurs ont bien fait pendant la majorité du match no 1. Mais en l'espace de six minutes en fin de deuxième période et en début de troisième, ils ont permis aux Rangers de prendre le contrôle de la rencontre. Certaines de ses plaies ont été auto-infligées et les Rangers ont fait payer les Sénateurs pour leurs erreurs.

Marian Gaborik et Brian Boyle ont marqué en tard en deuxième période, pour ainsi donner les devants 3-0 aux Rangers. Brad Richards a ajouté un but après 2:15 de jeu en troisième. Les Sénateurs ont été incapables de combler le retard de quatre buts.

«Au cours de la période de six minutes en fin de deuxième et en début de troisième, nous n'avons pas très bien joué», a indiqué l'entraîneur-chef des Sénateurs, Paul MacLean. «Ils ont trouvé leur rythme et nous n'avons pas bien réagi. Vous ne pouvez pas concéder des buts gratuits en donnant des occasions gratuites. C'est ce qui nous a déçus. Nous voulons que l'équipe adverse mérite ses buts.»

Les Sénateurs ont bien joué pendant de longs moments, mais les Rangers ont profité des erreurs. Les Sénateurs ont indiqué qu'ils devaient tirer plus souvent au but et empêcher les défenseurs des Rangers de bloquer des tirs. Un peu de circulation devant le gardien des Rangers Henrik Lundqvist aiderait aussi.

«Je crois qu'il y a eu de longs moments au cours desquelles nous avons bien joué, mais n'avons rien obtenu, a analysé MacLean. Quand nous avions un bon rythme, nous n'avons pas assez attaqué le filet. Nous n'avons pas généré assez d'occasions de marquer et sommes restés en périphérie.»

Les Sénateurs ont inscrit deux buts tard en troisième période et c'est peut-être pourquoi les joueurs de l'équipe étaient capables de sourire vendredi.

«Nous devons compliquer la tâche de leur gardien en se postant devant lui et en tirant souvent, a mentionné l'attaquant Milan Michalek. Je suis certain que nous allons être meilleurs (ce soir). Nous voulons gagner et partager les deux premiers matchs à New York.»