Tous sports confondus, rares sont les joueurs qui ont vu leur cote de popularité monter après avoir demandé à être échangés.

De fait, après que le directeur général Scott Howson eut révélé que son joueur-étoile avait réclamé une transaction, certaines critiques ont été formulées à l'endroit de Rick Nash. Mais les appuis, eux, se sont faits plus nombreux. Des partisans ont même scandé son nom lorsqu'il a sauté sur la glace après la date-limite des transactions.

«De la manière dont s'est comporté le DG, je peux comprendre que Nash veuille changer d'air, affirme Marc Denis. Le point de non-retour a été atteint.»

Le columnist Michael Arace est aussi de cet avis. Même s'il n'exclut pas complètement la possibilité de voir le prolifique ailier demeurer à Columbus, il s'attend à le voir partir d'ici au repêchage.

«Rick a beaucoup donné à la ville et à l'organisation, et il est certain que l'équipe est meilleure avec lui que sans lui, dit M. Arace. Mais quand c'est la direction qui annonce qu'un joueur veut être échangé, il est rare que celui-ci change d'idée par la suite.»

Quant à Gerard Gallant, il n'a que des éloges pour son ancien protégé.

«C'est un joueur exceptionnel, et je suis certain qu'il est troublé par tout ce qui est arrivé», dit celui qui a vu de près les premiers coups de patin de Nash dans la LNH.

«Je l'ai également coaché aux championnats du monde, à Moscou en 2007, et il était le meilleur joueur sur la glace. C'est un bon gars, qui veut gagner avant tout. Je le reprendrais dans mon équipe n'importe quand.»