La capacité de s'exprimer en français sera prise en compte dans le choix du prochain entraîneur-chef «permanent» du Canadien de Montréal, a assuré lundi le propriétaire, président et chef de la direction du club de hockey, Geoff Molson.

La famille Molson est sous le feu de la critique depuis la nomination, en fin de semaine, de l'unilingue anglophone Randy Cunneyworth en remplacement de Jacques Martin, sacrifié à cause des insuccès de l'équipe.

Dans un communiqué, M. Molson a justifié le choix de la direction de se tourner vers Randy Cunneyworth, «un entraîneur qualifié et aguerri qui est très respecté des joueurs et de tous les membres de l'organisation».

Sentant la soupe chaude, le propriétaire a cependant tenu à préciser que la décision définitive sur le choix du nouvel entraîneur ne sera prise qu'à la fin de la présente saison.

«Bien que notre priorité soit de gagner et d'être continuellement à la recherche de l'excellence, il est évident que la capacité de l'entraîneur-chef à s'exprimer en français de même qu'en anglais sera un facteur très important dans le choix d'un candidat sur une base permanente», a-t-il souligné.

La controverse entourant la promotion de Randy Cunneyworth s'est amplifiée lundi lorsque la classe politique a condamné à son tour la nomination d'un unilingue anglophone à la barre de l'équipe.