L'embauche de Chris Campoli par le Canadien, lundi soir, a surpris pas mal de monde... y compris Chris Campoli lui-même.

Le défenseur était chez lui à attendre quand le téléphone a enfin sonné. Arrivé mardi au centre d'entraînement de l'équipe à Brossard, le joueur de 27 ans a affirmé qu'il avait eu des discussions avec quelques équipes, avant de finalement dire oui au Canadien, pour un contrat d'une seule saison.

Il a terminé la dernière année chez les Blackhawks de Chicago, mais les deux parties n'ont pu s'entendre sur la valeur d'un nouveau contrat.

«C'est drôle, une journée on est à la maison à attendre, et puis la suivante, on se retrouve avec une nouvelle équipe, a raconté celui qui portera le numéro 17. Je m'entraînais et je tentais de demeurer optimiste... C'est arrivé rapidement, mais je vais être capable de m'ajuster très vite.»

Pour l'heure, Campoli ignore ce que les patrons du Canadien vont faire de lui. «Il y a beaucoup de profondeur au sein de cette équipe, les dirigeants vont prendre les décisions qui s'imposent», a-t-il vaguement expliqué.

Cette nouvelle acquisition vient aussi ajouter des points d'interrogation à une unité défensive dont l'avenir immédiat est dur à prévoir. Andrei Markov est toujours ralenti par une blessure à un genou, Alexei Yemelin n'a pas été impressionnant depuis l'ouverture du camp d'entraînement. Yannick Weber non plus, au point de devoir s'entraîner comme attaquant mardi matin à Brossard.

Le vétéran Josh Gorges, lui, estime qu'il ne faut pas s'emporter avec l'embauche du nouveau défenseur. «Il ne faut pas croire que ça veut dire quelque chose, je crois seulement que ça permet d'ajouter un peu de profondeur à notre formation», a-t-il dit.

Diaz avec Spacek

Pendant ce temps, Raphael Diaz est encore là. L'entraîneur Jacques Martin a été élogieux à son endroit au terme du match de lundi soir contre Boston et, mardi, Diaz a pris part à l'entraînement aux côtés d'un vétéran, Jaroslav Spacek.

Ça ne vient rien garantir pour le principal intéressé, mais au moins, ça semble laisser croire qu'il est dans la bonne direction.

«Il s'agit de la LNH, du Canadien de Montréal, et ici, personne ne fait de cadeaux, a-t-il fait remarquer. On doit mériter notre place, personne ne va nous la donner. J'ai eu des ajustements à faire. En Europe, les attaquants adverses arrivent en contournant de l'extérieur, alors qu'ici, ils foncent au filet. Il faut donc jouer de manière plus robuste. Je suis en train d'apprendre...»

Il y avait 10 défenseurs à l'entraînement de mardi, ce qui est évidemment beaucoup trop. D'autres coupes devraient être annoncées d'ici la fin de la semaine.