De la façon dont Andrei Markov a patiné dans les derniers jours, il était facile de conclure à un recul dans sa convalescence. Il n'a visiblement pas la même aisance qu'il affichait plus tôt cet été - et même durant les séries éliminatoires du printemps dernier.

Le défenseur russe a reconnu hier, à l'occasion des examens médicaux du Canadien, qu'il souffrait en ce moment d'une enflure du genou, et que cela avait ralenti sa progression. Mais du même coup, il a cherché à contredire les rumeurs selon lesquelles son début de saison était compromis.

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«C'est ma deuxième opération au genou droit, a rappelé Markov. Je ne ressens aucune douleur ou aucun inconfort. Parfois je sens que c'est tendu et qu'il y a de l'enflure, mais c'est normal.»

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«C'est ma deuxième opération au genou droit, a rappelé Markov. Je ne ressens aucune douleur ni aucun inconfort. Parfois, je sens que c'est tendu et qu'il y a de l'enflure, mais c'est normal.»

C'est le chirurgien James Andrews qui lui a dit que cette situation était normale lors de leur dernière rencontre, il y a environ un mois.

Si Markov a tenté de se montrer rassurant, il a également semblé exaspéré par sa situation. On le serait à moins, car il se remet d'une seconde intervention chirurgicale au genou droit en moins d'un an. Après seulement sept rencontres, l'an dernier, une nouvelle déchirure du ligament croisé antérieur a mis fin à sa saison.

Au total, il n'a disputé que 52 matchs de saison régulière lors des deux dernières campagnes. «J'essaie de demeurer positif, a-t-il indiqué. Je ne serai pas prêt demain, mais je le serai un jour.»

Le quart-arrière du Tricolore a refusé de s'avancer sur une date de retour. Chose certaine, il prendra la voie de la prudence afin de tenter de se prémunir contre la malchance.

«Je ne parle pas du camp d'entraînement en ce moment, je pense sur le long terme, a-t-il dit. Je prends les choses au jour le jour et ça va un peu mieux chaque jour. J'espère être prêt pour le premier match de la saison.»

Régler le problème une fois pour toutes

Markov veut pouvoir sauter sur la glace sans constamment avoir à penser en fonction de son genou. «Je veux m'assurer d'être de retour à 100%, et pas seulement pour quelques matchs. Je veux régler le problème à long terme», a-t-il ajouté.

Combien de temps cela prendra pour qu'il en arrive là? Markov l'ignore, et ses coéquipiers aussi.

«Qu'il soit là ou non, il va falloir que l'on joue au hockey, a commenté Hal Gill en haussant les épaules. Mais bien sûr, on espère qu'il soit là et qu'il puisse nous aider.

«Il n'y a pas grand-chose que je puisse faire. J'aurais bien aimé pouvoir l'aider en lui donnant un traitement à la monsieur Miyagi, mais je ne peux pas», a ajouté Gill en faisant référence au film Karate Kid.

Markov s'est montré quelque peu échaudé par les rumeurs selon lesquelles il y avait des tensions entre la direction de l'équipe et lui à la suite des récents événements. Ce n'est certes pas le genre de retour en santé qu'espérait le Tricolore lorsqu'il lui a consenti un contrat de trois ans et 18,25 millions cet été.

«Je suis parfois découragé, mais ça n'a rien à voir avec l'équipe ou le personnel médical», a toutefois prévenu Markov, qui n'a pas davantage confirmé l'information selon laquelle l'enflure qui l'ennuie est en fait de l'hydarthrose, ou «de l'eau dans le genou «.

«J'ai de l'eau dans mon sous-sol», s'est contenté de répliquer Markov, éternel pince-sans-rire.

«J'essaie de demeurer positif, a-t-il indiqué. Je ne serai pas prêt demain, mais je le serai un jour.»

Le quart-arrière du Tricolore a refusé de s'avancer sur une date de retour. Chose certaine, il prendra la voie de la prudence afin de se protéger de nouvelles malchances.

«Je ne parle pas du camp d'entraînement en ce moment, je pense en fonction du long terme, a-t-il dit. Je prends les choses au jour le jour et ça va un peu mieux chaque jour.

«J'espère être prêt pour le premier match de la saison, mais je ne veux pas revenir pour quelques jours seulement, je veux régler le problème à long terme.»

Autrement dit, Markov veut pouvoir sauter sur la glace sans constamment avoir à penser en fonction de son genou. Combien de temps cela prendra pour qu'il en arrive là? Markov l'ignore, et ses coéquipiers aussi.

«Qu'il soit là ou non, il va falloir que l'on joue au hockey, a commenté Hal Gill en haussant les épaules. Mais bien sûr, on espère qu'il soit là et qu'il puisse nous aider.

«Il n'y a pas grand-chose que je puisse y faire. J'aurais bien aimé pouvoir l'aider en lui donnant un traitement à la monsieur Miyagi, mais je ne peux pas.»

Markov s'est montré quelque peu échaudé par les rumeurs selon lesquelles il y avait des tensions entre la direction de l'équipe et lui à la suite des récents développements. Ce n'est certes pas le genre de retour en santé qu'espérait le Tricolore lorsqu'il lui a consenti un contrat de trois ans et 18,25 millions cet été.

Markov n'a pas davantage entériné l'information selon laquelle l'enflure qui l'ennuie est en fait de l'hydarthrose, ou «de l'eau dans le genou».

«J'ai de l'eau dans mon sous-sol», s'est contenté de répliquer Markov, éternel pince-sans-rire.

Photo: André Pichette, La Presse

Andrei Markov a cherché à minimiser les échos à l'effet que son début de saison était compromis, vendredi, lors des examens médicaux du Canadien.