C'est dans l'aréna où il a joué son hockey mineur qu'on a célébré les funérailles du dur à cuire de la LNH Rick Rypien, samedi, quelques jours après son décès soudain à son domicile du sud de l'Alberta.

Par une belle journée ensoleillée, près de 1000 personnes se sont rassemblées au Albert Stella Arena pour les funérailles de Rypien, trouvé sans vie à 27 ans à sa résidence de Coleman, plus tôt cette semaine.

La police ne considère pas sa mort comme suspecte.

Rypien, qui combattait la dépression, avait signé un contrat avec les Jets de Winnipeg en juillet, après six ans avec les Canucks de Vancouver.

L'annonce du décès de Rypien en a surpris plusieurs qui le connaissaient, et qui croyaient qu'il avait repris le dessus. On disait qu'il avait hâte de jouer pour les Jets.

«La question qui me revient toujours est «Pourquoi? Comment est-ce possible?', a dit son oncle Allan Rypien fils. Il avait une famille formidable, de grands amis et un excellent gagne-pain.»

Des joueurs de hockey mineur du Thunder de Crowsnest Pass étaient parmi la foule, arborant le chandail de leur équipe. Rypien a grandi dans cette région de l'Alberta; il y a fait ses premiers pas dans le hockey, et il s'y considérait chez lui.

Au milieu des fleurs se trouvaient un chandail numéro 37 autographié, de l'époque où il jouait pour les Canucks, et un poster de son passage avec les Pats de Regina, dans la Ligue de l'Ouest.

Kevin Bieksa, un de ses anciens coéquipiers à Vancouver, était l'un des porteurs.

Mark Rypien, cousin du défunt et ancien quart dans la NFL, était parmi ceux venus se recueillir.

Sur le programme de la célébration, où figurait une photo de Rypien souriant dans l'uniforme bleu des Canucks, on pouvait lire «Avant d'être tous à nouveau réunis».