Accorder le but gagnant avec 18,5 secondes à jouer n'est pas une bonne façon de terminer un match en finale de la Coupe Stanley.

Mais les Bruins de Boston pourraient aussi connaître un meilleur départ, alors qu'ils disputeront le match no 2 aux Canucks de Vancouver samedi.

Les Bruins ont éprouvé des difficultés en début de match six fois en 19 matchs éliminatoires, accordant trois buts dans la première minute de jeu et sept au cours des trois première minutes.

«Nous devons prendre possession de la rondelle dès le début et l'amener profondément dans la zone adverse, comme ils nous l'ont fait lors du dernier match, a soulevé l'attaquant des Bruins Milan Lucic après l'entraînement de vendredi.

«Ils n'ont pas perdu de temps, ils sont allés profondément dans la zone et ont travaillé dur.»

Dans les premières minutes du match de mercredi, les Canucks se sont rués sur le gardien Tim Thomas.

Daniel Sedin a obtenu une bonne chance de marquer du côté du filet. Lors d'une présence suivante, Ryan Kesler a forcé Thomas à faire un autre arrêt difficile après avoir fait dévier la rondelle.

Vancouver a conservé ce rythme jusqu'à ce que Daniel Sedin écope d'une punition de quatre minutes pour bâton élevé contre le défenseur des Bruins Zdeno Chara.

Cela a aidé les Bruins à se regrouper et le score est demeuré de 0-0 jusqu'à ce que Raffi Torres marque un but crève-coeur pour donner la victoire aux Canucks 1-0.

Des airs de déjà-vu

Depuis le début des séries, les Bruins se sont placés dans une situation précaire en accordant des buts rapides.

Ils avaient amorcé les séries avec un revers de 2-0 contre le Canadien de Montréal après que Brian Gionta eut marqué 2:44 après la mise en jeu initiale.

Michael Cammalleri a marqué à la 43e seconde de jeu du match no 2 et Mathieu Darche avait ajouté un autre but 1:37 plus tard. Le Canadien avait gagné 3-1.

Les Bruins ont balayé les Flyers de Philadelphie, mais ils ont dû venir de l'arrière après que James van Riemsdyk eut marqué à 29 secondes du premier vingt dans un gain de 3-2 des Bruins.

En finale de l'Est, Adam Hall a marqué après 13 secondes dans le match no 2, le but le plus rapide de l'histoire du Lightning de Tampa Bay en séries.

Simon Gagné a trouvé le fond du filet pour le Lightning à 1:09 du cinquième match et Tampa Bay a forcé la présentation d'un match no 7 notamment grâce au but de Teddy Purcell après 36 secondes de jeu dans une défaite de 5-4 de Boston.

«Connaître un bon début de match est toujours la clé à l'étranger. Nous devons nous assurer de sortir fort, a dit la recrue Brad Marchand, qui a inscrit un filet vainqueur contre le Lightning.

«Ils ont toujours l'air de se nourrir de l'énergie de leurs partisans et un bon départ pourrait nous permettre de contrer ça.»

Selon le joueur de centre des Bruins Rich Peverley, le début du match détermine comment l'équipe jouera pour le reste de la rencontre.

«Si tu obtiens ce but (rapide) et que tu crées des chances de marquer, tu te donnes une meilleure chance de gagner. Il faut aussi être bon mentalement et physiquement. Les mises en jeu sont très importantes. Si tu commences avec la rondelle, ça augmente tes chances», a expliqué Peverley, qui a inscrit deux buts et huit points en séries.

Il n'y a rien de nouveau dans le fait de tirer de l'arrière dans une série pour les Bruins, qui avaient perdu les deux premiers matchs à domicile contre le Canadien et qui avaient subi la défaite chez eux dans le match no 1 face au Lightning.

«Il reste peut-être six matchs dans cette série. Nous devons seulement nous assurer d'oublier celui-là et d'être prêts pour le prochain», a dit Marchand.

Lucic, qui a mené les Bruins avec 30 buts et 62 points en saison, mais qui a attendu 12 matchs avant d'inscrire son premier filet des séries, affirme que son équipe ne ressent aucune pression en tirant de l'arrière par un match.

«Nous sommes capables de composer avec la pression, de faire des jeux sous la pression et d'élever notre niveau de jeu lors des matchs importants et celui de samedi en est un pour nous.»