La famille de Derek Boogaard a donné son cerveau aux chercheurs qui vérifieront les dommages qui auraient pu résulter de sa carrière comme dur à cuire de la LNH.    

L'agent de Boogaard et un porte-parole de la faculté de médecine de l'Université de Boston ont confirmé dimanche que la famille de Booaard avait fait ce don. Les chercheurs de la faculté de médecine ont mis en place une banque de cerveaux pour faire un suivi avec les athlètes pour les maladies dégénératives du cerveau causées par des commotions cérébrales répétées.

Ron Salcer, l'agent de Boogaard, a dit que le joueur avait été approché par les chercheurs parce qu'il avait un style de jeu similaire à celui de Bob Probert, qui est décédé l'an dernier à l'âge de 45 ans. Les chercheurs du Centre d'études d'encéphalopathie traumatique de l'Université de Boston ont trouvé des traces de maladie dégénérative du cerveau dans celui de Probert, qui sont associées à des problèmes cognitifs et comportementaux et qui causent éventuellement de la démence.

Boogaard a raté la moitié de la dernière saison avec les Rangers de New York alors qu'il se remettait d'une commotion cérébrale. Il n'y a pas encore de preuves que cette blessure a contribué à sa mort, mais selon ce qu'a d'abord rapporté le Star Tribune de Minneapolis, la famille a demandé au centre de recherches d'examiner le tout.

«C'est incroyable ce que sa famille et lui ont fait. En espérant que ça apporte d'autres informations, a indiqué Salcer à l'Associated Press. Nous ne connaissons pas exactement l'impact que les commotions cérébrales peuvent avoir eu.»

Le joueur de hockey a été retrouvé sans vie dans son appartement de Minneapolis vendredi. Il avait 28 ans. La police n'a noté aucun signe apparent de traumatisme. On s'attend à avoir les résultats de l'autopsie dans quelques semaines.

Le Wild a prévu une commémoration au Xcel Energy Center à St. Paul, au Minnesota, dimanche soir pour honorer Boogaard, qui a été l'un des favoris des partisans au cours de son passage avec l'équipe, de 2005 à 2010.