Les Canucks de Vancouver étaient plus forts et ils ont finalement eu raison, 2-1, des Predators de Nashville, qui ont tout de même vendu chèrement leur peau en gardant leurs adversaires sur le qui-vive jusqu'à la toute fin.

En fin de compte, ce sont les unités spéciales qui ont fait la différence; les Predators ont été incapables de profiter de leurs chances tandis que les Canucks ont misé sur leur avantage numérique pour marquer le but gagnant, celui de Daniel Sedin.

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Dans cette guerre de six étapes, on doit dire que les deux gardiens ont été excellents. Pekka Rinne avait le beau rôle puisque les Canucks étaient les grands favoris. Mais Roberto Luongo a fait taire, momentanément, ses dénigreurs qui n'accepteront rien de moins qu'une conquête de la Coupe Stanley.

Par ailleurs, si Ryan Kesler s'est avéré la grande vedette des siens, il faut bien admettre que les frères Sedin n'ont pas répondu aux attentes même s'ils ont inscrit leur nom à la feuille de pointage dans cette ultime victoire.

Le jeu des arbitres

Les arbitres Steve Kozari et Stephen Walkom ont appliqué à la lettre les règlements en première période à la grande joie d'Alain Vigneault, l'entraîneur des Canucks. Pardon! Eh oui, même si les Canucks ont commis quatre infractions contre deux pour les Predators, la rigueur des arbitres a joué en faveur des Canucks.

En 6 minutes et 29 secondes avec l'avantage d'un joueur, les Predators ont été incapables de déjouer Luongo. De fait, ils ont réussi un seul but en 21 jeux de puissance en séries. Par contre, en désavantage, les Predators ont été victimes d'un 11e but en 18 occasions lorsque Daniel Sedin a déjoué Rinne.

Les Canucks ont eu besoin de seulement 65 secondes en avantage pour doubler leur avance. À forces égales, l'acharnement au travail de Kesler, le joueur par excellence des Canucks depuis le début des séries, avait conduit au but de Mason Raymond.

Une question d'équilibre

Les Predators ont gagné la deuxième période en marquant le seul but de l'engagement, celui de David Legwand.

Dans l'ensemble, les locaux ont eu le meilleur dans les petites batailles. On a eu l'impression que Kesler était l'un des rares Canucks à sortir gagnant avec régularité de ses duels chez les Canucks.

D'autre part, les frères Sedin ont offert une autre piètre performance avec du jeu mou et des revirements inopportuns.

Cependant, les Canucks ont réussi à fermer l'enclave puisque 12 des 18 tirs des Predators ont été réussis par leurs défenseurs. Legwand était leur seul attaquant avec plus d'un tir (2) après 40 minutes. Or, Luongo est surtout vulnérable dans les mêlées puisqu'il a tendance à perdre son équilibre.

En troisième période, les Canucks ont repris leur rythme en limitant les Predators à six tirs. Les hommes de Barry Trotz ont surtout misé sur Shea Weber et Ryan Suter, deux arrières, pour lancer l'attaque.

Il leur manquait des munitions parmi les attaquants pour provoquer la présentation d'un septième match.