Les Bruins espèrent que le fait que le septième match de la série soit présenté à Boston leur permettra de mettre fin à une litanie de contre-performances en séries éliminatoires.

Les hommes de Claude Julien, à qui l'on a rappelé après le deuxième match que l'organisation ne s'était jamais relevée d'un retard de 0-2 dans une série (0-26), doit aussi vaincre des démons reliés aux septièmes matchs.

Plusieurs gros canons des Bruins, que ce soit Zdeno Chara (0-5), Patrice Bergeron, Milan Lucic (0-3), Tim Thomas ou David Krejci (0-2) n'ont jamais gagné de match en de telles situations.

Pour cette génération de Bruins, un septième match évoque assurément le printemps 2008 alors que Carey Price et le Tricolore les avaient blanchi 5-0 au Centre Bell.

«Je crois que c'était le premier septième match de plusieurs joueurs, s'est rappelé Shawn Thornton. C'était très tendu et ça nous a quelque peu fait perdre nos moyens. Sans dire que nous sommes relaxes, nous sommes un peu plus détendus avant ce match-ci.»

Dans l'histoire, le CH a enlevé cinq des sept septièmes matchs qui les ont opposés aux Bruins, ainsi que 24 des 32 séries entre les deux équipes.

«Ce qui s'est passé l'an dernier, l'année d'avant ou dans les 80 dernières années n'aura aucun effet sur le match de ce soir, a fait remarquer Andrew Ference. Ce qui va se passer sera déterminé par les joueurs des deux équipes.»

Son entraîneur Claude Julien va demander de garder la leçon de l'histoire qui fait son affaire, celle qu'il fait bon jouer dans son édifice lors d'un septième match.

«Il y a quatre ans (NDLR. trois ans), nous avions perdu à Montréal et Guy Carbonneau avait dit à l'époque que c'était une chance pour son équipe que ce septième match se passe à domicile, a noté Julien. Je partage cette opinion-là.»

Cela dit, l'entraîneur-chef des Bruins n'a aucune intention de transporter le poids de plusieurs années d'insuccès des Bruins lors des septièmes matchs.

«On peut et l'on doit gagner, c'est la seule chose que je mets sur mes épaules en ce moment», a indiqué Julien.

Personne mieux que lui ne comprend les enjeux de ce match...