Jeff Halpern a raté les sept derniers matchs en raison d'une blessure au bas du corps, résultat d'un tir de Mathieu Darche qu'il a bloqué malgré lui.

Son retour dans la formation, fait aux dépens de Benoit Pouliot, a ajouté des munitions défensives au Tricolore. Et Lars Eller, qui a accueilli ce centre naturel à sa droite, était bien content de retrouver le meilleur joueur au cercle de mise en jeu à ses côtés.

«Il est une excellente police d'assurance à avoir, surtout en séries, a confié Eller. Il y a des centres de l'autre côté qu'on se sent plus à l'aise d'affronter que d'autres, et c'est dans ces situations-là que je peux demander à Jeff de prendre la mise en jeu.

«Je sais qu'il va en gagner la majorité.»

Même si, à eux deux, Scott Gomez et Tomas Plekanec se sont occupés de 66% des mises en jeu, le Tricolore essaie d'avoir sur chaque trio deux joueurs aptes à prendre les mises en jeu.

«Dans mes équipes précédentes, j'étais un attaquant hybride, un ailier qui prenait aussi les mises en jeu d'un côté de la patinoire étant donné que mon joueur de centre droitier», a noté Michael Cammalleri, qui a remporté sept des 11 mises en jeu auxquelles il a pris part depuis le début de la série.

Récemment, on a vu Ryan White se présenter au cercle à la place de David Desharnais de façon à ce que chacun y aille de son côté fort. De sorte que Desharnais 20 a engagé mises en jeu et White 15.

«White est meilleur à droite et moi à gauche, a noté Desharnais. Ça va arriver certains soirs que toutes les mises en jeu auront lieu de mon mauvais côté. Mais ce sont les séries et l'on veut prendre tous les moyens pour gagner.»

Selon Michael Cammalleri, le souhait d'un joueur de centre de regarder les tendances d'un adversaire contre lequel il a des difficultés pourrait aussi expliquer pourquoi le centre demanderait à un ailier de le suppléer pour une seule mise en jeu.

Cammalleri n'allait quand même pas ajouter que Tomas Plekanec a aussi la vilaine habitude de se faire chasser du cercle de mises en jeu!