Brandon Prust était pratiquement donné comme un jouet dans une boîte de céréales, l'an dernier, lorsque les Flames de Calgary l'ont cédé aux Rangers de New York en compagnie d'Olli Jokinen en retour de Chris Higgins et Ales Kotalik. Mais un an plus tard, on pourrait débattre que Prust est désormais le joueur parmi ces quatre que les différentes équipes de la LNH voudraient le plus avoir.

L'entraîneur John Tortorella, en tout cas, est bien heureux de l'avoir dans son camp.

«Il a été l'un de nos meilleurs joueurs en infériorité numérique, a souligné le bouillant Tortorella. D'ailleurs, il mène la ligue pour les points recueillis à court d'un homme (7).

«Il fait également le gros du travail au niveau des bagarres (15) et le long des rampes. Il veut dire beaucoup dans ce qu'est notre équipe.»

En plus d'être le joueur d'énergie que préfèrent les amateurs des Rangers, Prust fait également sa part en offensive. Ses 11 buts et 25 points constituent de loin ses meilleurs totaux en carrière.

Mais n'est-il pas étonnant que, parallèlement aux bonnes prestations de Prust, la petite peste Sean Avery tombe quelque peu en disgrâce?

Ces deux-là ont des styles de jeu qui ne sont pas si différents. Or, pendant que Prust joue en moyenne 14 minutes cette saison, Avery est utilisé de façon de plus en plus sporadique par son entraîneur. Son indiscipline, mardi soir contre les Islanders, a même fait en sorte qu'il a été laissé de côté face au Canadien...

Il n'y a aucun lien à faire, assure Tortorella.

«Ce serait comparer des pommes et des oranges, a-t-il dit. Brandon joue bien. Il a une bonne saison.»