Le Canadien s'est relevé de belle façon et a stoppé sa première séquence de trois défaites consécutives en 2011, en blanchissant les Maple Leafs de Toronto 3-0 samedi au Centre Bell.

Seule une blessure à une main ou à un bras subie par Max Pacioretty en fin de match est venue noircir cette victoire. Frappé solidement par le défenseur Luke Schenn, Pacioretty, qui a récolté une passe sur le 21e but de la saison de Brian Gionta, a aussitôt retraité au vestiaire. Il n'a pas rencontré les journalistes après la rencontre.

«On devrait en savoir plus aujourd'hui, mais ça ne semble pas très grave. Du moins, on le souhaite», a dit Jacques Martin après la rencontre.

Bien que les Maple Leafs n'aient rien à voir avec les Bruins de Boston, le Canadien, particulièrement Carey Price, victime de huit buts sur 34 tirs à Boston, devait dissiper les doutes soulevés par la correction encaissée aux mains des Bruins. Des doutes qui ont pris de l'ampleur dès le lendemain avec le revers aux mains des pauvres Islanders de New York.

Et Carey Price l'a fait de belle façon. Ses 27 arrêts lui ont permis de signer un deuxième jeu blanc cette saison aux dépens des Leafs, un sixième déjà cette année et un dixième en carrière. Bien qu'il ait obtenu la deuxième étoile de la rencontre, Price est demeuré de marbre relativement à ce jeu blanc qui le place au deuxième rang dans la LNH derrière Tim Thomas (Boston) et Henrik Lundqvist (New York) qui en comptent sept.

«Les jeux blancs demeurent une statistique parmi bien d'autres pour les gardiens. La seule qui me tienne vraiment à coeur est celle associée au nombre de victoires et à ce titre, ça va bien», a dit Price après son 27e triomphe. Un gain qui lui permet de partager le deuxième rang dans la LNH avec Roberto Luongo, des Canucks, une victoire derrière Jimmy Howard des Red Wings.

Subban jette les gants

La victoire de samedi a confirmé que cette petite équipe n'avait pas l'intention de s'effacer après les assauts répétés de ses bourreaux de Boston.

P.K. Subban a même jeté les gants devant Joffrey Lupul en fin de première période. Sentait-il le besoin de se battre pour faire contrepoids aux critiques des joueurs des Bruins qui l'accusent d'être fort en gueule, mais d'être incapable de passer des paroles aux actes?

«Pas du tout. Il est arrivé ce qui est arrivé à Boston. Mais une fois sorti du Garden, tout était oublié. Je parle beaucoup, c'est vrai, mais je le fais pour répondre à ceux qui me narguent. Je n'ai rien à prouver à mes adversaires. Seulement à mes coéquipiers. Et ils savent que je ferai ce que j'aurai à faire pour aider l'équipe à gagner. Des fois, ce sera en me portant à l'attaque. D'autres, en étant efficace en défense. Et si je dois jeter les gants, je le ferai», a conclu le défenseur recrue.

Au lendemain de son congé dominical, le Canadien reprendra l'entraînement aujourd'hui à Brossard. Après la visite des Sabres de Buffalo, demain, le Tricolore mettra le cap sur l'Ouest canadien. Il affrontera les Oilers à Edmonton, jeudi, avant de disputer le match en plein air à Calgary, dimanche, et de terminer son voyage annuel dans l'Ouest à Vancouver, mardi.