Au cours des dernières années, aucune équipe de la LNH n'a été plus touchée par les commotions que les Bruins de Boston. Patrice Bergeron, Marc Savard et, plus récemment, David Krejci ont dû s'absenter, parfois pendant plusieurs mois, en raison de blessures à la tête.

«Il faut composer avec les commotions et le faire de la bonne façon, explique le directeur général Peter Chiarelli. Malheureusement, nous sommes devenus des «experts» dans la question...»

Malgré lui, donc, Chiarelli est un des intervenants les plus actifs dans les discussions au sein de la Ligue. «Nous parlons régulièrement des commotions pendant les rencontres de directeurs généraux et essayons de comprendre pourquoi il y en a tant», a-t-il souligné en entrevue. Il y a bien sûr le fait que les joueurs sont plus grands, plus forts et plus rapides. «Mais il faut aussi reconnaître que la diminution de l'obstruction a rendu le jeu plus rapide, offrant aux joueurs offensifs la chance de prendre de la vitesse au centre de la patinoire. Malheureusement, ils deviennent ainsi plus vulnérables.»

Le commissaire de la LNH, Gary Bettman, estime quant à lui que les autorités de la Ligue suivent de très près la situation. «Nos spécialistes analysent et suivent chaque blessure, a-t-il indiqué. Des études sont en cours pour mieux comprendre la dynamique des commotions que subissent nos joueurs et nous continuerons de prendre les mesures nécessaires pour assurer leur sécurité.»