«On a joué un match robuste et émotif pour le premier rang de l'Association de l'Est, mardi soir contre les Penguins de Pittsburgh, on est arrivés tard à Montréal. Mais on a tout de même trouvé les ressources pour arracher la victoire. Les bonnes équipes doivent ainsi trouver des manières de gagner dans toutes sortes de situations», a déclaré l'entraîneur des Flyers de Philadelphie, Peter Laviolette.

Hier contre le Canadien, c'est un trio formé la veille qui a fait la différence puisque Jeff Carter (1-2-3), James van Riemsdyk (2-0-2) et Nikolay Zhervev (1-1-2) ont marqué quatre des cinq buts des Flyers.

Pourtant, c'est un trio qui a été formé la veille à cause de Sidney Crosby!

«Contre les Penguins, je voulais promouvoir Claude Giroux dans le trio de Mike Richards et Andreas Nodl. Étant donné que je ne voulais pas briser celui de Daniel Brière, Ville Leino et Scott Hartnell, on a ramené Carter au centre avec van Riemsdyk et Zherdev. Les trois hommes ont bien joué contre les Penguins, mais ce soir, ils ont été dominants», a avoué Laviolette.

De fait, outre leur rendement de "8, ces trois joueurs ont récolté 15 des 30 tirs des Flyers sur Carey Price: Carter (7), van Riemsdyk (6) et Zherdev (2).

«La rondelle semblait nous coller à la peau. Lorsque le Canadien a comblé un déficit de deux buts pour égaler la marque, on a puisé dans nos réserves. Au sein de notre trio, Jeff (Carter) attire l'attention de la défense adverse. Cela nous permet alors d'avoir des chances de marquer», a précisé van Riemsdyk, qui en était à son premier match de deux buts cette saison.

Pression et égalisation

Pourtant, les Flyers sont venus bien près d'échapper le match à la suite de la remontée du Canadien en troisième période.

«Il n'y avait pas de panique sur le banc lorsque le Canadien a égalé la marque à 3-3. Je dirais plutôt que les joueurs étaient fâchés d'avoir permis cette remontée même si le Canadien nous mettait de la pression depuis un bon moment», a noté Laviolette.

«C'est à ce moment-là que l'expérience entre en ligne de compte. On savait bien qu'il fallait valider cette victoire contre les Penguins avec un gain à Montréal», a conclu Laviolette.

Pour sa part, Carter, qui a renoué avec la position de joueur de centre, a surtout vanté le travail de ses compagnons de trio. «On a été en mouvement pendant toute la rencontre et on a provoqué des revirements. Puis, en troisième période, à 3-3, on a su puiser dans nos réserves pour arracher cette victoire.

« On voulait se simplifier la vie en troisième période parce que c'était notre deuxième match en deux soirs dans deux villes différentes.»

Quant au capitaine des Flyers, Mike Richards, il a parlé d'un effort collectif surtout que son équipe a travaillé en troisième période sans Chris Pronger, victime d'une blessure au bas du corps.