Josh Gorges ne tient rien pour acquis. Mais le défenseur sourit avec confiance lorsqu'on lui demande de qualifier la tenue de son équipe après un tiers de la saison.

«C'est de loin, de très loin, le groupe le plus uni depuis que je suis à Montréal. Nous avons des gars de talent, des joueurs de premier plan, mais avant toute chose, nous formons une équipe. Une vraie. Et je crois que c'est la meilleure façon de nous décrire», a lancé Josh Gorges croisé dans le vestiaire après l'entraînement du Tricolore lundi.

Une équipe qui peut se passer d'Andrei Markov.

«Il est difficile de se passer d'un joueur comme «Marki». Et ce le serait pour toutes les autres équipes de la Ligue également. Mais parce que nous formons une équipe, parce que nous jouons bien collectivement et que les gars semblent avoir compris que c'est la seule façon de jouer qui nous assure des succès, je suis moins inquiet que je l'aurais été au cours des saisons passées», a rajouté Gorges qui forme un duo solide en compagnie de Hal Gill.

Aux yeux de Gorges, le Canadien doit à l'entêtement de Jacques Martin et à sa manie de mettre l'accent sur une série de détails cette nouvelle philosophie de groupe.

«Comprendre un système c'est une chose, l'appliquer, le respecter c'en est une autre. Et pour l'avoir toujours en tête, Jacques répète souvent les directives. Il insiste sur des détails et nous les montre et remontre par le biais de bandes vidéo. Mario Leblanc - l'adjoint responsable du vidéo - met à notre disposition des bandes démontrant nos bons et moins bons coups.»

Le plus important, aux yeux de Gorges, c'est que tout ça se fait dans la bonne humeur.

«Les gars arrivent ici - au centre d'entraînement - avec le sourire. C'est évident que nos succès en début de saison aident pas mal, mais je sens que nous sommes bâtis sur du solide cette année. Les gars acceptent de faire ce qui doit être fait pour aider le reste du groupe à gagner.»

Et Subban: Gorges considère-t-il qu'il a un rôle à jouer pour l'aider à traverser l'épreuve qui se dresse devant lui en ce moment?

«Nous l'aidons tous, mais en même temps chaque gars est passé par là. J'ai dû faire ma place pour obtenir du temps d'utilisation à San Jose et j'ai dû tout recommencer lorsque j'ai été échangé au Canadien - il est venu à Montréal en compagnie d'un choix de première ronde (Max Pacioretty) en retour de Craig Rivet - et j'ai passé de longues séquences sur la touche. Ce qui arrive à P.K. est normal dans le cadre de l'apprentissage.»