Les chiffres ne militent pas en faveur des Sabres de Buffalo ainsi que leur as attaquant Jason Pominville. Mais les chiffres peuvent parfois être trompeurs, surtout en début de saison.

«Au niveau de l'équipe, on a connu une mauvaise séquence (trois seuls gains à leurs 14 premiers matchs). D'ailleurs toutes les équipes connaissent une période difficile au cours d'une saison. Dans notre cas, cela a paru davantage parce que c'était en début de saison», a expliqué Pominville.

D'ailleurs, les Sabres ont retrouvé leur équilibre avec six victoires, trois revers et une défaite en prolongation lors de leurs dix derniers matches avant de se pointer au Centre Bell.

«Lors de nos dix derniers matchs, nos unités spéciales se sont améliorées. Ainsi, vendredi soir contre les Maple Leafs à Buffalo, on a marqué deux fois en quatre occasions sur l'avantage numérique et on a blanchi les Maple Leafs lors de leurs six avantages (12 minutes). Cela a été la différence dans le match», a noté Pominville qui a travaillé pendant 6:11 minutes à court d'un homme.

Par contre, Pominville tarde à produire en attaque, lui qui a inscrit 34, 27, 24 et 24 buts à ses quatre dernières saisons avec les Sabres, quatre saisons où il a disputé les 82 matches des siens.

Cette saison, l'attaquant originaire de Repentigny tarde à se mettre en branle puisqu'il revendiquait un seul but avant le match contre le Canadien au Centre Bell.

Victime d'une commotion cérébrale lors du troisième match de la saison contre les Blackhawks de Chicago lorsqu'il avait été frappé sournoisement par Niklas Hjalmarsson, Pominville a ensuite raté neuf rencontres. Son seul but de la saison est survenu le 10 novembre contre les Devils au New Jersey.

«J'ai besoin d'un peu de chance autour du filet parce que les occasions sont nombreuses, a raconté Pominville qui a obtenu six tirs au but vendredi soir face aux Maple Leafs. Je joue bien, mais les buts ne viennent pas. Je serais plus inquiet si je ne jouais pas bien».

Normalement, Pominville forme un trio avec l'excellent Tim Connolly et Jochen Hecht. Mais en l'absence de Connolly, blessé au bas du corps, il se retrouve avec Hecht et Colin Stuart.

«Les blessures ont certes été un facteur pour nous depuis le début de la saison. On doit jouer présentement sans Tim Connolly, Rob Niedermayer et Drew Stafford. De plus, Ryan Miller a raté quelques matches. Or, quand le meilleur où l'un des meilleurs gardiens au monde s'absente, cela ne peut faire autrement que faire mal à une équipe», a conclu Pominville, un choix de quatrième ronde des Sabres en 2001, le 55e joueur choisi lors de cet encan.

Et, parlant de Miller, il a été mandaté par son entraîneur Lindy Ruff pour affronter le Canadien. Carey Price est de retour devant le filet des siens.