Michael Cammalleri n'a rien contre les bandes vivantes du Centre Bell, qui peuvent être à l'avantage du Canadien comme on l'a vu mardi sur la séquence du but de Roman Hamrlik. L'ailier gauche vedette en a cependant contre les baies vitrées «dures comme du ciment» qu'il qualifie des pires de la LNH.

«Nos bandes sont parmi les plus vivantes de la ligue. Mais je déteste nos baies vitrées. Elles sont épouvantables, a-t-il déclaré, mercredi, en soulevant lui-même la problématique. Elles sont faites de verre épais et sont bien fixées. C'est comme si on frappait le mur quand on est mis en échec. La plupart des équipes utilisent des baies vitrées plus absorbantes aux chocs. Les risques de subir une commotion cérébrale, une blessure à la tête ou à une épaule sont donc moins élevés. Les baies vitrées du Centre Bell sont exécrables.»

A ce point? Peut-on les qualifier des pires de la LNH?

«Est-ce que nos baies vitrées sont les pires de la ligue?» a-t-il relayé la question à Brian Gionta, près de lui.

La moue que le capitaine a faite donnait entièrement raison à Cammalleri.

«Si ce ne sont pas les pires, elles figurent certainement parmi les pires», a résumé Cammalleri.

Coup sournois

Mathieu Darche estime avoir été victime d'un coup à la tête comme la LNH tente d'enrayer, mardi, quand le robuste défenseur Andrew Alberts lui a barré la route en entrée de zone, en deuxième période. Darche a été coupé au nez et au menton et Alberts a écopé une double pénalité mineure.

«Quand tu reçois un gant et le bâton au visage et que tu es coupé à deux endroits, ce n'est pas un bâton qui peut faire ça», a-t-il relevé.

Darche est allé demander des explications aux arbitres, qui lui ont répondu qu'ils ont initialement cru qu'il avait été victime d'un coup de bâton.

«Ce n'était pas un coup dans l'angle mort. C'est la raison pour laquelle on ne lui a pas décerné une pénalité majeure. Je vais laisser la ligue porter un jugement.»