Voici comment Dustin Byfuglien voit les choses: la rondelle le trouve toujours quand il se trouve dans une position parfaite.

Ses coéquipiers des Blackhawks de Chicago croient plutôt qu'il est facile de le trouve parce qu'à 6 pi 4 po, 257 livres, il est plutôt difficile à rater.

Peu importe la raison, Byfuglien s'est révélé comme un élément-clé des jeunes Hawks. Il a marqué trois buts vainqueurs dans la série finale de l'Ouest contre les Sharks de San Jose, balayée en quatre matchs par les troupiers de l'Illinois. Les Blackhawks atteignent la grande finale pour la première fois depuis 1992.

Comme un gros ailier rapproché qui se fraie un chemin à travers la défensive adverse ou un secondeur qui écrase un demi offensif avec une bloc percutant au centre du terrain, le jeu physique de Byfuglien, son habileté et la facilité avec laquelle il se crée de l'espace sont des éléments importants pour les Hawks, qui n'ont pas remporté la coupe Stanley depuis 1961.

En le mettant sur la même ligne que les deux jeunes superstars Patrick Kane, 21 ans, et Jonathan Toews, le capitaine de 22 ans des Hawks, Byfuglien est vraiment venu à éclosion. Il a marqué un but dans chacun des matchs contre les Sharks.

«Je ne suis pas vraiment sur un nuage présentement, a indiqué Byfuglien. Je ne fais que travailler pour les jeunes et finir le boulot. J'ai confiance en moi et je ne lâche jamais.»

Byfuglien, qui a inscrit un tour du chapeau dans une victoire contre les Canucks de Vancouver en se tenant à sa place habituelle, c'est-à-dire devant le filet de Roberto Luongo, a démontré sa versatilité face aux Sharks. Il a marqué le but gagnant du premier match d'un tir des poignets dans l'enclave après que Toews eut remporté la mise en jeu et que Kane lui eut remis le disque.

«Avec ces deux-là, vous ne savez jamais ce qui va se passer», a-t-il dit.

Quand le troisième match a nécessité de la prolongation, Byfuglien a patiné jusqu'au haut de l'enclave où Dave Bolland, qui joue également tout un rôle dans les présentes séries, l'a rejoint de derrière le filet avant qu'il ne déjoue Evgeni Nabokov. Dans le dernier match, c'est de nouveau la combinaison Kane-Byfuglien qui a frappé.

«Kane a lancé la rondelle au filet. Vous pouvez être certain que Byfuglien était là pour - encore - marquer le but gagnant, a dit Toews. Il sait comment se démarquer et comment nous créer de l'espace. Il a été super. Et vous savez, ce n'est pas parce qu'il a été chanceux. Il travaille fort.»