Chris Pronger est considéré comme l'un des joueurs les plus salauds de la LNH par ses pairs. Il distribue généreusement doubles-échecs, coups de coude et aussi d'épaule qu'il a fort larges d'ailleurs. Le défenseur des Flyers a démontré qu'il pouvait aussi jouer dur avec les journalistes trop insistants ou mal préparés.

«On cherche le trouble encore ce matin Tim (Panaccio). Si je suis blessé? Est-ce qu'ils m'ont roulé jusqu'ici en chaise roulante», a lancé Pronger au collègue de Philadelphie dont le site internet s'est retrouvé la source de plusieurs nouvelles litigieuses concernant Pronger et ses coéquipiers cette année.

Les choses se sont envenimées un peu lorsque Panaccio a proposé des réponses après avoir demandé à Pronger pourquoi il avait retraité au vestiaire, avant la fin du match, après avoir été frappé à la tête par un joueur du Canadien qu'il ne pouvait identifier.

«Est-ce que tu as décidé de me mettre des réponses dans la bouche à la cuillère? C'est ça que tu veux? En plus, tu n'es même pas en mesure d'identifier qui m'a frappé. Fais tes devoirs avant de venir mettre le trouble. J'ai été frappé à la tête, j'ai fait signe aux arbitres pour savoir pourquoi ce geste demeurait impuni. Rien de plus.»

Après vérifications, le joueur du Canadien en question était Travis Moen, ancien coéquipier de Pronger lors de la conquête de la Coupe Stanley par les Ducks d'Anaheim il y a trois ans. Si les deux joueurs se retrouvent au centre d'une autre escarmouche, vous saurez pourquoi...