Les Penguins de Pittsburgh n'ont pas disputé de septième match à l'Igloo depuis 1996.

Du côté du Canadien, il faut remonter à 1971 pour retrouver une victoire du CH à l'étranger dans le septième match d'une série face aux champions en titre de la Coupe Stanley

Cette année-là, Ken Dryden et le Canadien avaient vaincu les Bruins de Boston.

Presque 30 ans plus tard, heureusement que les jeunes Canadiens ont le souvenir tout récent d'avoir éliminé les Capitals de Washington dans ces circonstances, il y a deux semaines à peine...

«Nous savions que nous pouvions battre Washington, mais le fait de réussir a gonflé notre confiance, a mentionné Brian Gionta. Faire de même avec les champions de la Coupe Stanley est une grosse commande, mais nous avons été à la hauteur du défi jusqu'ici. Espérons que l'on puisse revenir mercredi avec un bel effort et de les éliminer eux aussi.»

«Notre objectif est de gagner la Coupe Stanley, pas de nous rendre en deuxième ou en troisième ronde. On veut gagner et l'on ne sera pas heureux jusqu'à ce qu'on y parvienne.»

Plusieurs observateurs ont passé beaucoup de temps en séries à se demander sur quelle équipe reposait la pression. Plekanec a-t-il mis de la pression sur Théo? Est-ce Ovechkin qui a de la pression? Puis: les Penguins ont-ils plus à perdre que le Canadien? La pression est-elle sur Crosby?

Aux yeux de Travis Moen, tout cela est trivial. Il y a un septième match à jouer, et c'est tout.

«La pression est sur les deux équipes, a-t-il dit. Elles veulent toutes deux passer au tour suivant. Mais la victoire reviendra à celle qui la veut le plus et qui est la plus prête à payer le prix.»