Sidney Crosby a réussi 51 buts, cette saison, mais les Sénateurs d'Ottawa sont confiants de pouvoir limiter ses ardeurs, lors de leur série de premier tour contre les Penguins de Pittsburgh.

«Nous avons eu du succès dans le passé pour le contenir - jusqu'à un certain point, en tout cas, a dit le centre Mike Fisher, à l'aube d'un troisième affrontement Pittsburgh-Ottawa en quatre ans, au premier tour dans l'Est. Nous les connaissons bien. Nous savons ce que ça prendra pour les battre, et ce ne sera pas facile.»

Les Sénateurs ont battu les Penguins en cinq matches en 2007, l'année où ils ont atteint la finale de la Coupe Stanley pour la première fois de leur histoire. L'année suivante, par contre, les Penguins ont eu leur revanche en les balayant en route vers une présence en finale.

La confrontation s'amorcera mercredi soir, au Mellon Arena. Les Penguins ont fini quatrièmes dans l'est avec 101 points, et les Sénateurs cinquièmes avec 94 points.

«Ils sont probablement les favoris, mais nous sommes convaincus d'avoir une chance,» a dit le capitaine des Sénateurs, Daniel Alfredsson.

Les Penguins ont été les deuxièmes plus prolifiques marqueurs dans l'Est en saison régulière, menés par les 51 buts et 109 points de Crosby. En guise de comparaison, le marqueur le plus régulier des Sénateurs a été Fisher, avec 25 filets.

Les deux clubs ont divisé les honneurs de quatre matches cette saison, dans lesquels Crosby n'a obtenu que trois passes - toutes dans le même match, un gain écrasant de 8-2 des Penguins en décembre.

En 17 matches de saison régulière en carrière contre Ottawa, «Sid the Kid» a été limité à deux buts et 11 passes, avec un différentiel de -8.

Il s'est mieux débrouillé en séries avec 13 points en neuf matches, dont huit lors du balayage de 2008, mais le DG des Sénateurs Bryan Murray a vite rappelé que son club jouait alors avec des effectifs réduits par les blessures.

La brigade défensive des Sénateurs est plus costaude et plus talentueuse, cette fois-ci, mais on s'attend quand même à ce que le duo Chris Phillips-Anton Volchenkov ait encore la majorité du temps de glace, face à Crosby.

«Ca commence vraiment en zone neutre, a dit Phillips. Il faut être concentrés et lui enlever de la marge de manoeuvre, le suivre de près pour empêcher ses coéquipiers de lui passer la rondelle. C'est dans ces cas-là qu'il peut prendre beaucoup de vitesse et créer des chances de marquer. Et ça ne revient pas juste aux deux défenseurs: ce sont les cinq gars sur la glace qui doivent être très alertes en sa présence.»