Maxim Lapierre a terminé de purger sa suspension de quatre matchs et il a réintégré le trio de Glen Metropolit et Mathieu Darche à l'entraînement, vendredi.

Ben Maxwell, blanchi de la feuille de pointage en 12 matchs cette saison, a du même coup été retourné aux Bulldogs de Hamilton.

«J'ai des fourmis dans les jambes, a confié Lapierre. Je reviens face aux Bruins et ce sera un match rempli d'émotion, surtout que l'on se bat l'un contre l'autre pour une place en séries.»

Jacques Martin n'est pas prêt à dire que les succès de l'équipe en l'absence de Lapierre, combinés au retour prochain de Michael Cammalleri et Marc-André Bergeron, plaçaient l'attaquant en position précaire.

«On est content de revoir Maxim, assure l'entraîneur. Il a connu de gros matchs à Boston et à San Jose avant d'être suspendu.

«C'est un gars qui va nous aider à renforcer nos trios.»Lapierre revient au moment où les troisième et quatrième unités connaissent leurs meilleurs moments.

L'arrivée de Dominic Moore avant la pause olympique n'y est peut-être pas étrangère.

«Il extrêmement bien depuis son arrivée ici et, depuis quelques matchs, notre trio va très bien», a souligné Travis Moen, qui complète l'unité de Moore avec Sergei Kostitsyn.

«On crée beaucoup de choses et notre échec-avant est efficace. Il faut juste que ça continue comme ça.»

«Moore donne plus d'options à l'entraîneur car il n'a pas à brûler ses deux premiers trios, a ajouté Glen Metropolit. Jacques sait qu'il peut se fier à tout le monde pour faire le travail.»

Metro parle comme un joueur d'équipe en disant cela. Car il est conscient que l'arrivée de Moore a changé son propre statut au sein de l'équipe.

«Moore nous permet de rétrograder Metropolit et de lui donner moins de responsabilités, ce qui est préférable», a d'ailleurs reconnu Martin lors de son point de presse.

Il est vrai que la charge de travail pesait lourd sur les épaules de Metropolit. À cet égard, la pause olympique a été grandement bénéfique pour le vétéran de 35 ans, ne serait-ce qu'au point de vue mental.

«Avant la pause, j'en arrachais, je ne jouais pas beaucoup et j'étais frustré, a dit Metro. Mais le congé et les journées passées en famille m'ont revitalisées, et mes inquiétudes ont disparu.»

Par ailleurs, il y en a un qui n'a pas eu de congé olympique pour se reposer, et c'est Andrei Markov. Le défenseur russe était ennuyé par une blessure avant même de quitter pour Vancouver et l'on soupçonne qu'il ne soit pas à 100% de ses capacités.

Markov a reçu congé d'entraînement, vendredi, mais sa présence face aux Bruins de Boston n'est pas compromise.