«On savait que Jaroslav Halak excellait sur les tirs au ras la glace en fusillade. Or, on a tenté à toutes les fois de le battre avec des lancers bas», a admis Pat Quinn, au terme de la défaite des siens.

«Mais, dans l'ensemble, si l'on considère qu'on doit se battre avec des troupes réduites en raison des blessures, on a disputé un bon match, même si notre couverture aux abords du filet doit être plus solide», a ajouté Quinn.

 

«Quant à notre gardien Devan Dubnyk, même s'il a été faible sur le deuxième but (Brian Gionta), il a offert une belle performance. D'ailleurs, on compte sur deux jeunes gardiens qui tentent de faire leur place au niveau de la LNH», a conclu Quinn.

Dubnyk, qui en était seulement à son 11e match dans la LNH, a accordé deux buts sur les quatre premiers tirs du Canadien, mais il s'est ressaisi par la suite même s'il présente un rendement en carrière de 0-7-2. «Malgré ce début difficile, je suis resté calme. Je voulais démontrer à mes coéquipiers que j'étais en contrôle de mes émotions. Quant à cette première victoire, je suis venu près. De fait, je pensais que c'était fait lorsque Gilbert Brule a lancé sur le poteau», a dit le jeune gardien des Oilers.

En attaque, Quinn avait réuni Dustin Penner, Gilbert Brule et Andrew Cogliano. «J'ai simplement suivi le courant d'air provoqué par la vitesse de ces deux coéquipiers», a lancé à la blague Penner, un attaquant de puissance.

Mais les nombreux courants d'air ont surtout été provoqués par les joueurs du Canadien!

«Le Canadien présente une formation très rapide. Ce n'est pas facile de les suivre sur la patinoire. D'ailleurs, on a commis quelques fautes défensives à cause de leur vitesse», a admis Shawn Horcoff.

Finalement, chez les Oilers, Sam Gagner savait bien que le Canadien présentait une formation rapide, lui qui est régulièrement en contact avec Sergei Kostitsyn, son ancien coéquipier des Knights de London de la Ligue junior de l'Ontario. «On avait une excellente équipe lors de mon passage à London, et j'aime suivre la carrière de ces gars-là. Dans le cas de Sergei, c'est plus facile parce qu'il joue à Montréal, où la couverture du Canadien est intense», a dit Gagner.