La plupart des soirs, c'est Roberto Luongo qui fait la loi sur la patinoire. Mais cela n'a pas été le cas lors de cette visite des Canucks de Vancouver puisque Jaroslav Halak a été celui qui a fait pencher la balance en faveur des hommes de Jacques Martin.

Sans le brio du gardien du Canadien, les Canucks auraient porté leur série de victoires à huit matches. Les hommes d'Alain Vigneault ont en effet généré de nombreuses chances de marquer à toutes les périodes, mais ils ont seulement pu marquer à l'aide de leur jeu de puissance.

Les gros arrêts

Les Canucks ont entrepris le match en force alors qu'ils ont gagné facilement l'accès au territoire du Canadien ce qui leur a valu les six premiers tirs. Mais, on retient surtout qu'ils ont eu deux chances en or de prendre les devants. Mais, face à Henrik Sedin et ensuite Kyle Wellwood, Halak a effectué les gros arrêts. À l'autre bout, on a senti une certaine nervosité chez Luongo qui a cédé sur un tir de Sergei Kostitsyn et ensuite face à Maxim Lapierre qui a bénéficié d'un retour de lancer. Dans les deux cas, les attaques du Canadien ont été provoquées par des batailles individuelles gagnées, celles de Benoit Pouliot, Sergei K. et Mathieu Darche. On doit également souligner l'attaque au filet de Ben Maxwell sur le but de Lapierre. Par ailleurs, on dira qu'Halak a échappé le tir de Mikael Samuelsson. Mais on préfère se souvenir de ses gros arrêts en temps opportuns.

Une question d'énergie

Halak a entrepris la période médiane de la même manière que la première période en effectuant les gros arrêts. Il s'est surtout illustré face aux Henrik Sedin et Ryan Kesler. Le travail du gardien du Canadien a semblé stimuler ses coéquipiers qui ont travaillé avec énergie. C'est le trio de Lapierre-Darche-Bergeron qui a donné le ton, mais les autres lignes ont emboîté le pas. On a même noté une présence complète de la ligne de Glen Metropolit, Travis Moen et Matt D'Agostini dans la zone des Canucks. Par ailleurs, certains auront remarqué le déploiement de la trappe. Mais cela n'a pas empêché les hommes de Jacques Martin d'appliquer de la pression lorsque la rondelle se retrouvait profondément dans le territoire des Canucks. Finalement, normalement fiable, Roman Hamrlik totalisait déjà trois revirements après 40 minutes de jeu.

Encore Halak

Pour une 17e fois en 18 occasions, le Canadien a été en mesure de protéger une avance lorsqu'il mène après 40 minutes. Encore une fois, Halak s'est dressé comme un mur devant les Canucks dans les premiers instants de la période. À l'autre bout, les choses ne sont pas aussi bien fonctionné pour Luongo qui était en pleine session de natation lorsque Tomas Plekanec a marqué sur son deuxième retour. Ce but s'est avéré vital lorsque les Canucks ont profité de leur jeu de puissance pour réduire l'écart à 3-2. Puis, en fin de match, les Canucks ont lancé une attaque furieuse qui n'a pas produit les résultats escomptés à cause du gars avec les grosses jambières blanches.

Le jeu du match : Sergei Kostitsyn

Il a mis fin à cette longue disette sans but à forces égales avec un beau maniement de la rondelle et un tir précis pour battre Roberto Luongo du côté de son bâton en première période.

Le héros du match : Jaroslav Halak

Le gardien du Canadien a fait les arrêts dans les moments opportuns et il a permis à son équipe de signer une belle victoire contre une formation qui s'est pointée à Montréal avec une série de sept victoires.

Le chiffre du match : 223 :12

C'est le temps écoulé entre le but inscrit à forces égales par Mike Cammalleri, le 23 janvier face aux Rangers de New York et celui marqué par Sergei Kostitsyn en première période qui mettait fin à cette longue disette sans but à forces égales.