Congédié par la Canadien jeudi dernier, Georges Laraque a indiqué avoir l'intention de se rendre en Suède pour y terminer la saison. L'homme fort qui touche toujours son salaire de 1,5 million cette année a même soutenu qu'il jouerait gratuitement une fois en Scandinavie.

Pour quitter, Laraque devra d'abord obtenir l'accord du Canadien et aussi balayer du revers de la main la clause de non-mouvement figurant à son contrat. Il serait alors soumis au ballottage et pourrait mettre le cap sur l'Europe si aucune autre équipe de la LNH ne faisait appel à ses services.

Le départ de Laraque en Europe aiderait la cause du Canadien. Car son salaire serait retiré de la masse du club et il ne figurerait plus à la liste des 23 joueurs actifs du Tricolore. Il demeurerait toutefois toujours sous contrat et le Canadien devrait procéder au rachat de la dernière année de son entente l'été prochain.

Kulikov retrouve le sourire

Dmitry Kulikov a perdu les notions de français développées pendant son séjour avec les Voltigeurs de Drummondville. Mais le jeune défenseur n'a rien perdu du sourire qui le caractérise. Remarquez que le Russe âgé tout juste de 19 ans a bien des raisons de sourire. Il disputait, mardi, contre le Canadien, son troisième match après une absence de 14 parties en raison d'une blessure à un genou.

Premier choix des Panthers l'été dernier (14e sélection de la première ronde), Kulikov était en quête mardi d'un premier point depuis son retour au jeu. Mais il avait obtenu 15 et 17 minutes de temps d'utilisation. Il affichait trois buts et 12 points, mais traînait un différentiel de -6 avant de croiser le Canadien. «Je dois admettre que le saut dans la LNH est encore plus difficile que ce à quoi je m'attendais. La blessure n'a rien aidé, mais j'espère être de retour pour de bon et pouvoir aider mon équipe.»

Adresse à la nation

Originaire de Windsor, la seule ville Canadienne au sud d'une ville américaine (Detroit), Peter Deboer est plus à l'aise de parler de hockey que de politique américaine. Lorsqu'une collègue lui a demandé de faire une «adresse à la nation» sur son équipe, il n'a pas su quoi répondre. Lorsqu'on lui a demandé de comparer l'état de son équipe à celui des États-Unis, il a bien réagi: «Nous nous remettons tous deux de moments difficiles. Mais il y a de la lumière au bout du tunnel. Nous étions une bonne équipe à domicile l'an dernier. Jusqu'ici cette année nous ne l'avons pas été suffisamment», a reconnu l'entraîneur-chef des Panthers qui sont 26e dans la LNH à la maison avec une fiche de 10-8-6. «La bonne nouvelle c'est que nous sommes parmi les clubs qui ont le moins de matchs de disputés à la maison jusqu'à maintenant. Nous aurons donc l'occasion de nous reprendre.»

Blessures fratricides

Si David Booth manque toujours à l'appel en raison de l'assaut de Mike Richards des Flyers de Philadelphie, le défenseur Dennis Seidenberg est responsable de l'absence de Nathan Horton. Il a infligé une fracture à son coéquipier en l'atteignant avec une rondelle il y a deux matchs. Il est perdu pour un mois. Seidenberg a récidivé lors du dernier match atteignant cette fois Steven Reinprecht. Le joueur de centre était toutefois en uniforme mardi. Plus tôt cette saison, Gregory Campbell a subi une commotion après être entré en collision avec son coéquipier Bryan Allen. Et qui a oublié le coup de bâton de Keith Ballard qui a atteint le gardien Tomas Vokoun à la tête?