Sergei Kostitsyn a tenu promesse: il a bel et bien été en mesure de participer à la rencontre face aux Flyers de Philadelphie. Kostitsyn a quitté le match du Centenaire en deuxième période, vendredi, en raison d'une légère blessure à une cheville.

«Sergei travaille beaucoup plus intensément et il est beaucoup plus efficace (depuis son rappel), a souligné Jacques Martin. Il a une bonne vision du jeu et on l'a vu à trois contre cinq, vendredi face aux Bruins. Je n'ai pas hésité à m'en servir car c'est un joueur très intelligent qui prend de bonnes décisions avec la rondelle. La critique qu'on avait envers lui concernait les habitudes de travail, mais il s'est amélioré à ce niveau-là.»

Price et Bergeron à la mise en jeu

Carey Price semblait tellement détendu à quelques heures de l'affrontement face aux Flyers qu'il s'est permis de s'exercer au cercle de mise en jeu face à Maxim Lapierre! Ce dernier a également aidé le défenseur Marc-André Bergeron à prendre des mises en jeu puisque le défenseur québécois a été encore une fois utilisé à l'aile, lundi.

D'un masque à l'autre

Preuve numéro 624 que Carey Price n'est pas superstitieux: il a de nouveau enfilé son masque d'une Faucheuse sur une moto Harley Davidson lors de l'entraînement matinal. C'était celui qu'il s'était fait faire en vue de cette saison. Or, devant ses insuccès en début de calendrier, Price avait décidé de revenir à son ancien masque, celui à l'effigie d'un cowboy. «Ça ne change rien, d'autant plus que je ne le vois même pas», a lancé Price, qui n'est pas du genre à s'encombrer dans ces détails.

Un cul-de-sac

Mike Richards a reproché aux journalistes de mentionner que les Flyers ont atteint le fond du baril, samedi, en perdant 8-2 devant les Capitals de Washington. «Nous sommes dans un cul-de-sac, mais pas dans le fond du baril. On peut se sortir d'un cul-de-sac et j'ai l'intention de guider l'équipe vers le succès. Je dois assumer un rôle de leader, mais ne vous attendez pas à m'entendre crier dans le vestiaire. Je ne crois pas à ça. Je pense au contraire que ça entraîne plus d'ennuis qu'autre chose», a soutenu le capitaine des Flyers qui totalisait 22 points, dont 11 buts, avant d'affronter le Canadien.

Au tour de Boucher

Peter Laviolette a dit qu'il analyserait le travail de tous ses nouveaux joueurs avant de déterminer leur statut. Ray Emery ne fait pas exception puisqu'il a cédé sa place à Brian Boucher contre le Canadien. «Nous avons deux gardiens et j'ai déjà indiqué que les deux joueraient. Tous les joueurs ont été bien ordinaires lors du dernier match et il est normal que Brian ait sa chance», a dit Laviolette. Les statistiques d'Emery militaient en faveur d'un changement: il présente un dossier de 1-5 à ses six derniers matchs.

Van Riemsdyk impressionne

Deuxième choix de la cuvée 2007, tout juste derrière Patrick Kane, des Blackhawks de Chicago, James van Riemsdyk n'a pas fait le saut directement dans la LNH comme plusieurs des premiers choix des dernières années. Mais la patience des Flyers rapporte. Avant d'affronter le Canadien lundi, il dominait toutes les recrues de la LNH avec quatre buts gagnants et partageait le premier rang avec 13 passes. Ses 19 points (six buts) le plaçaient à trois points de John Tavares, qui a disputé six matchs de plus. «On verra dans cinq ans quel genre de carrière il aura, mais je peux vous dire qu'il est impressionnant. Il est déjà imposant et fort, a de très bonnes mains et a un bon patin. S'il se développe dans tous les aspects du jeu, il deviendra un très bon joueur. Tout est là pour qu'il réussisse», a analysé Ian Laperrière.