Après Alex Kovalev, Mike Komisarek, Christopher Higgins, Alex Tanguay, Steve Bégin, Robert Lang et Francis Bouillon, c'était au tour de Tom Kostopoulos de disputer, hier, un premier match contre le Canadien cette saison.

Toujours calme et réservé, Kostopoulos ne semblait pas à sa place dans le vestiaire occupé par les Hurricanes de la Caroline. On sentait même dans ses commentaires qu'il espérait ne jamais avoir à changer de côté de patinoire.

«Je voulais vraiment demeurer avec le Canadien. J'ai d'ailleurs toujours cru que l'équipe me présenterait un contrat. J'ai attendu et à la fin, je me suis retrouvé le bec à l'eau. Ça doit faire partie des affaires», a indiqué Kostopoulos, qui s'habitue lentement à sa nouvelle ville, Raleigh, à sa nouvelle vie.

«Le changement le plus important réside dans le fait qu'on doit adopter une équipe collégiale, que ce soit au football ou au basket et porter les couleurs.Pour le reste, c'est plus calme qu'ici. Ça roule moins vite, il y a moins de concerts de klaxon et il y a moins de trous dans les rues», a assuré Kostopoulos, qui garde quelques souvenirs impérissables de son passage à Montréal.

«La victoire lors du septième match de série contre Boston il y a deux ans et l'émeute qui l'a suivie, et mon but en prolongation contre les Flyers de Philadelphie en demi-finale sont certainement mes deux moments les plus forts...»