La représentativité des joueurs québécois poursuit son lent déclin dans la LNH. A l'ouverture de la saison régulière, 47 joueurs du Québec étaient disséminés au sein des 30 équipes de la ligue.

Le titre d'équipe ayant dans ses rangs le plus de Québécois revient au Lightning de Tampa Bay, avec quatre attaquants (Vincent Lecavalier, Martin St.Louis, Alex Tanguay et Stéphane Veilleux).

Les Flyers de Philadelphie en comptent quatre également dans leur formation, mais le jeune défenseur Marc-André Bourdon fait la navette entre l'équipe-école et le grand club. Les trois autres sont les attaquants Daniel Brière, Simon Gagné et Ian Laperrière. Claude Giroux est un des nombreux Franco-Ontariens évoluant dans la ligue, en compagnie des Derek Roy, Marc Savard, Benoit Pouliot et Stéphane Yelle, pour ne nommer que ceux-là. Giroux est originaire de Hearst.

Six équipes, incluant le Canadien, misent sur trois Québécois chacune. Ce sont les Blue Jackets de Columbus (Antoine Vermette, Derick Brassard et Mathieu Garon), les Penguins de Pittsburgh (Pascal Dupuis, Kristopher Letang et Marc-André Fleury), les Devils du New Jersey (Martin Brodeur, Pierre-Luc Létourneau-Leblond et Yann Danis), les Predators de Nashville (Jean-Pierre Dumont, Ben Guité et Francis Bouillon) et les Canucks de Vancouver (Roberto Luongo, Alexandre Burrows et Steve Bernier).

Ne sont plus dans la ligue, soit parce que partis jouer ailleurs ou à la retraite, ou encore en attente de recevoir une offre, les André Roy, Eric Perrin, Philippe Boucher, Patrice Brisebois, Marc-André Bergeron, Denis Gauthier et Mathieu Dandenault.

On ne peut pas dire que la relève foisonne puisqu'un seul Québécois, le défenseur Jason Demers des Sharks de San Jose, a fait ses débuts dans la LNH, en fin de semaine.

Le relevé ne tient pas compte de trois Québécois blessés: Maxime Talbot, des Penguins, Marc-Antoine Pouliot, des Oilers d'Edmonton, et Torrey Mitchell, des Sharks.

Paul Stastny, de l'Avalanche du Colorado, fait partie du groupe des Québécois, ayant vu le jour à Québec quand son illustre père Peter portait les couleurs des Nordiques.

On a aussi comptabilisé Donald Brashear, des Rangers de New York, et Francis Bouillon, des Predators de Nashville, même s'ils sont nés aux Etats-Unis.

Eh non, Patrick Marleau, des Sharks, n'est pas Québécois. Né dans l'ouest canadien, en Saskatchewan, de parents québécois, Marleau ne parle pas un traître mot de français. C'est ce qu'il nous dit, à tout le moins.