Pat Burns espère que sa santé lui permettra de continuer son boulot de dépisteur pour les Devils du New Jersey cet hiver. Mais les médecins lui suggèrent de se tenir loin des foules dans les arénas, de crainte qu'il ne contracte le virus de la grippe A (H1N1).

Ainsi, il ne pourra assister au premier match des Devils à Tampa le 8 octobre, où il rencontre habituellement le directeur général Lou Lamoriello.

«Je vais essayer de travailler, a-t-il déclaré hier au journaliste du quotidien The Star Ledger, Rich Chere. Je vais tenter d'assister à des matchs à Tampa et à Miami comme je l'ai fait l'an dernier. Mais pas durant le premier mois. J'aimerais en faire plus mais ne je peux pas. Je ne veux pas utiliser les avions ou aller dans les aéroports parce que si un virus atteint mes poumons, ça sera un problème. Je vais faire ce que je peux en prenant l'auto.»

L'ancien entraîneur de la LNH dit avoir perdu 57 livres en raison d'un cancer incurable aux poumons, le troisième cancer dont il est atteint. Il a choisi de ne pas recourir à de nouveaux traitements.

«Les traitements, c'est terminé. Ça ne changerait pas grand-chose. Ça n'aidera pas. C'est une question de temps, vraiment. Je me sens couci-couça. C'est une bataille. Mais nous le savions. Ça ne s'améliore pas. Ça progresse.»