Précédé par d'excellents commentaires soumis par ses anciens coéquipiers des Sabres de Buffalo, Jaroslav Spacek s'est dit vraiment heureux de débarquer à Montréal, où sa femme et leurs deux fils l'ont rejoint vendredi.

«Je connais bien Montréal pour y être souvent venu au cours de mes neuf premières saisons dans la LNH. Je peux vous dire que le centre-ville est beaucoup plus impressionnant ici qu'à Buffalo», a lancé le nouveau venu en éclatant de rire.

Il est vrai que le centre-ville de Buffalo est délabré et qu'il agonise en raison des lourds contrecoups d'une situation économique difficile qui frappe cette ville du nord de l'État de New York.

En matière sportive, Spacek apprécie déjà le fait de se retrouver dans un marché où le hockey est roi. «J'ai joué dans bien des villes autour de la LNH et je suis content de revenir dans une vraie ville de hockey. Nous avions de bons partisans à Buffalo, mais le football demeure le premier sport. J'ai joué en Floride, à Chicago, à Columbus et à Edmonton. Je peux dire que pour la première fois depuis Edmonton, je me retrouve dans un vrai univers de hockey. Regardez ce qui s'est passé aujourd'hui. Il n'y avait pas une place libre dans les gradins et les gens chantaient des Olé! Olé! Olé! J'espère que ce sera toujours comme ça.»

Après trois saisons à Buffalo, Jaroslav Spacek a été largué par les Sabres. «J'ai été surpris de ne pas recevoir d'offre de contrat de leur part. Mais dès le 1er juillet, quelques équipes se sont intéressées à moi. Il y avait le Canadien et d'autres clubs qui n'évoluent pas vraiment dans des marchés de hockey. L'offre de contrat de trois ans et le montant versé - 3,833 millions par saison - me convenaient parfaitement. Mais l'idée de jouer au sein d'une si grande équipe a grandement facilité ma décision.»