Jacques Lemaire était excité comme un gamin, hier, en conférence de presse à Montréal où l'on a annoncé officiellement l'embauche des entraîneurs de l'équipe olympique canadienne.

Lemaire sera entraîneur associé, tout comme Ken Hitchcock et Lindy Ruff.

Mike Babcock sera l'entraîneur-chef.

«Je suis un peu en état de choc dans un certain sens quand j'y pense, a-t-il mentionné hier après le point de presse. Je n'ai jamais été proche d'aller aux Jeux olympiques et aujourd'hui, j'ai 64 ans et j'y vais!»

Ironique, toutefois, de constater qu'on ait ignoré ce grand homme de hockey pendant toutes ces années.

«Je ne sais pas comment l'expliquer. Tu regardes chaque année, ce sont des gens qui travaillent ensemble, qui croient l'un en l'autre.»

Le scénario ne s'est pas répété cette année. «Steve (Yzerman) m'a appelé il y a environ trois semaines. Je lui ai demandé une journée ou deux pour réfléchir. Mais j'avais à peine raccroché que (Mike) Babcock me téléphonait à son tour. Mike m'a dit qu'il regardait toujours mes équipes jouer. Qu'il essayait de voir comment je travaillais. Il m'a dit que je devais absolument venir. J'ai accepté...»

Sur son avenir, Lemaire demeure évasif. «C'est tranquille en ce moment. Je ne sais pas si je serai de retour derrière le banc en septembre. On est encore indécis.»

Et si Lou Lamoriello, son ancien patron chez les Devils du New Jersey, téléphonait?

«Lou?» a rétorqué Lemaire, pince-sans-rire, comme s'il se demandait de qui il s'agissait. «Je vais répondre...»

Questionné à propos du Canadien, Lemaire a été laconique. «Ce sont des choses dont je ne peux pas discuter et dont je ne discuterai pas», a-t-il lancé.