Le défenseur des Red Wings Nicklas Lidstrom a disputé le 235e match éliminatoire de sa carrière dans la LNH, vendredi. Il s'est ainsi emparé seul du quatrième rang à ce chapitre, devant Claude Lemieux (234).

Lidstrom visera, le printemps prochain, de rejoindre Mark Messier à 236 matchs disputés en séries. Chris Chelios (266) et Patrick Roy (247) occupent les premier et deuxième rangs, respectivement.

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Petr Sykora n'a pas enfilé l'uniforme des Penguins, vendredi. Il s'est blessé au pied, mardi, lors du sixième match de la finale, en bloquant un tir.

L'entraîneur Dan Bylsma avait laissé entendre, jeudi, qu'il n'avait pas beaucoup d'espoir de pouvoir miser sur son joueur.

Les autres joueurs retranchés du côté des Penguins ont été Philippe Boucher, Christopher Minard, Alex Goligoski, Michael Zigomanis, Jeff Taffe, Eric Godard, Dustin Jeffrey, Ben Lovejoy et John Curry.

Chez les Red Wings, Mike Babcock a aligné la même formation que lors du sixième match de la série. Chris Chelios, Darren McCarty, Aaron Downey, Justin Abdelkader, Ville Leino, Derek Meech, Jakub Kindl, Tomas Kopecky, James Howard ont donc été retranchés.

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Seulement quelques joueurs ont pris part à la séance d'entraînement matinale des Red Wings, vendredi, tandis que l'équipe au grand complet a participé à celle des Penguins. Selon Dan Bylsma, l'entraîneur de ces derniers, c'était dans le but de respecter la routine habituelle.

«Nous patinons toujours le jour d'un match, a noté Bylsma. Rendre l'entraînement optionnel nous aurait sorti de nos habitudes. Et le jour d'un match, particulièrement le jour d'un match aussi important, c'est important de respecter les habitudes.

«Les jours sans match, durant une finale comme celle-ci, tu as le temps de penser à la situation extraordinaire dans laquelle tu te retrouves. Tu ne te sens pas aussi à l'aise que d'habitude. Mais le jour d'un match, avec la séance d'entraînement, le repas d'équipe, la réunion, la sieste en après-midi, tu as vraiment l'impression de retrouver ton état normal. Et ça te rappelle qu'au bout du compte, la partie que tu vas jouer est un match de hockey comme les autres.»

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Mike Babcock a indiqué, dans son point de presse d'avant-match, vendredi, qu'il consacrerait quelques moments à la réflexion et à l'introspection pendant l'hymne national, avant le début de la rencontre.

«Je le fais d'ailleurs à tous les matchs pendant l'hymne national, a fait remarquer l'entraîneur des Red Wings. C'est alors un moment privé et spécial. Je suis là, derrière le banc, et je savoure le moment. Chaque fois je sors du vestiaire, je salue ma famille et je songe à la chance incroyable que j'ai de pratiquer ce métier.»

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Mike Babcock a souvent parlé, au cours des séries, de l'influence positive qu'ont les succès des Red Wings sur le moral des citoyens de Detroit et du Michigan. La ville de l'automobile est particulièrement touchée par la crise économique.

Et l'entraîneur des Wings en a parlé encore, vendredi matin.

«Les dames (qui travaillent à Joe Louis Arena) m'interpellent toujours, durant les séries, quand j'arrive à l'aréna. Elles me disent, 'Coach, il faut gagner aujourd'hui, car je veux travailler demain'. Ça me touche beaucoup. Et je respecte ça. Vraiment. Parce qu'ils sont plusieurs personnes à travailler plus longtemps parce que nous avons bien joué.

«Ken Holland (le directeur général) et moi en avions parlé durant la série contre Anaheim. On se disait qu'il fallait trouver une façon de continuer à jouer pour ces gens-là. Et nous voici.»

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Des joueurs des Penguins ont reconnu, vendredi midi, qu'ils se sentaient bizarres de réaliser que, gagne ou perd, ils auraient congé samedi.

«Comment savent-ils que je vais leur donner congé?», a lancé Dan Bylsma à la blague dans son point de presse d'avant-match.

«C'est effectivement étrange, a ajouté le pilote des Penguins. Tu batailles pour te rendre plus loin, et puis plus loin encore. Tu as l'impression que la vie de la concession en dépend. Et tout à coup, c'est terminé. Ce sera une bonne chose pour l'une des équipes. Et l'autre équipe va se dire qu'elle aurait aimé disputer une série cinq-de-neuf.»