Si l'embauche de Jacques Martin comme entraîneur-chef du Canadien de Montréal est bien reçue dans la presse francophone, elle est accueillie avec plus de réticence par les médias anglophones.

Voici une sélection des réactions à travers la presse nord-américaine.

Réjean Tremblay (La Presse): C'est une excellente nouvelle pour le Canadien. Et Gainey mérite des félicitations. Il vient d'aller chercher un homme droit et solide, un entraîneur qui sait organiser un système de jeu défensif et qui, malgré tout ce qu'on a pu dire à Ottawa, n'a jamais empêché ses bons joueurs de se lancer à l'attaque.

Jean-François Bégin (La Presse): Martin est un «enseignant» du hockey. Et c'est sans doute ce type d'homme, calme, pondéré et capable de travailler avec la relève, dont les joueurs du Canadien ont présentement besoin.

Ronald King (La Presse): Bonne chance, monsieur Martin. Je suis derrière vous.

François Gagnon (La Presse): Jacques Martin, au-delà de sa réputation d'être peu flamboyant, est un excellent entraîneur. Un entraîneur rigoureux, exigeant et qui sait obtenir le meilleur des joueurs mis à sa disposition.

Marc Brassard (Le Droit): Les partisans de la sainte Flanelle seront heureux de voir un entraîneur d'expérience et bilingue arriver dans une situation pas commode. Surtout qu'il est un enseignant hors pair, capable de guider de jeunes joueurs comme il l'a fait à Ottawa avec les Marian Hossa, Martin Havlat, Daniel Alfredsson, Wade Redden, Chris Phillips, Zdeno Chara.

Kevin Johnston (Le Soleil): Bob Gainey a réalisé un bon coup en s'assurant les services d'un entraîneur aussi aguerri que Jacques Martin

Red Fisher (The Gazette) : Martin a beaucoup d'expérience, mais la question que je dois poser est: qu'est-ce qui pressait? Ce n'est pas comme si les équipes faisaient la file pour embaucher Martin.

Scott Burnside (ESPN): À quoi pense Bob Gainey? S'il espérait ainsi mettre de l'ordre dans le bordel qu'il a créé pendant la saison du Centenaire, il a raté la cible de beaucoup.

Bob McKenzie (TSN): Bob Gainey veut que son équipe soit capable de bien jouer défensivement. Le talent était là, mais Gainey ne croit pas que ses joueurs soient parvenus à jouer avec cohésion en défensive. Martin règlera cela.

Stephen Brunt (Globe and Mail) : Ce que Jacques Martin apporte, c'est un système, un sens de l'ordre, une chance de gagner tous les soirs, même contre l'opposition la plus talentueuse.