La Ligue nationale de hockey aura bientôt un portrait beaucoup plus clair des intentions de Jim Balsillie si les Coyotes de Phoenix se voient accorder le droit de déménager à Hamilton.

Balsillie devait déposer une demande officielle auprès de la ligue, tard lundi, afin de déménager les Coyotes.

Cette demande doit inclure des détails exhaustifs expliquant pourquoi le milliardaire canadien croit que la LNH devrait étudier son offre de se porter acquéreur de cette équipe au coût de 212,5 millions $ US et de la déplacer dans le sud de l'Ontario.

«Nous avons rassemblé tous les éléments du plan, le marché, la modernisation des installations et ainsi de suite, a expliqué Balsillie au cours d'une entrevue avec La Presse Canadienne. Il s'agit d'un document important et très complet.»

En vertu du chapitre 11 de la loi américaine sur la faillite, l'homme d'affaires tente d'acheter les Coyotes et de les implanter dès la saison prochain au Copps Coliseum. La LNH s'objecte à cette décision car elle doit d'abord être approuvée par le bureau des gouverneurs.

De leur côté, la LNH et le propriétaire majoritaire de la formation, Jerry Moyes, ont jusqu'à vendredi pour présenter leurs arguments au sujet de la relocalisation de l'équipe dans le cadre d'une éventuelle vente.

Le juge Redfield Baum, qui pilote le dossier en faillite des Coyotes, a fixé une audience pour le 9 juin. Il a promis qu'un jugement suivrait peu après cette date.

Sa décision déterminera si Balsillie, qui tente depuis des années d'acquérir un club de la LNH, pourra enfin le devenir.