Le propriétaire des Coyotes de Phoenix, Jerry Moyes, a consenti au commissaire de la LNH Gary Bettman une «procuration irrévocable» qui lui assure le contrôle de l'équipe, le 14 novembre, en échange d'un montant de 38 millions $ US pour se renflouer, selon des documents de la cour déposés en Arizona.

«Comme condition à cette aide financière, la ligue a exigé de M. Moyes . . . de consentir une procuration en faveur du commissaire de la LNH pour assurer les intérêts et l'opération de l'équipe», prétend la LNH dans sa contestation de la procédure de faillite.

«Moyes avait demandé qu'on lui permette de garder ses titres pour éviter l'embarras public et la ligue avait accepté à la condition expresse qu'il n'ait aucun pouvoir de prendre des décisions en dehors du cours normal des affaires, incluant de se placer sous la protection de la loi contre ses créanciers.»

Les Coyotes ont répliqué en affirmant que le montant consenti en échange de la procuration ne donnait à la ligue qu'un droit de vote sur certaines questions, et placer l'équipe sous la protection de la loi contre ses créanciers n'est pas une question qui requiert le droit de vote.

La LNH a jusqu'à mercredi pour déposer son argumentation pour faire suite à ses objections déposées la semaine dernière.

Les Coyotes, qui ont jusqu'à vendredi pour répliquer, ont déjà entrepris une contre-offensive.

«La LNH estime apparemment que son commissaire contrôle l'équipe en vertu du vote par procuration, affirme Moyes dans un communiqué. Ce que la LNH et le commissaire refuse de reconnaître (ou ignore tout simplement), c'est que le droit de vote consenti au commissaire par la procuration se limite aux seules questions qui exigent un vote.»

Et placer l'équipe sous la protection de la loi contre ses créanciers n'est pas une question qui requiert un vote, ajoute le communiqué.