La Ligue nationale de hockey a déclaré, jeudi, avoir plein contrôle des Coyotes de Phoenix depuis novembre dernier et a demandé à un juge fédéral de Phoenix de rejeter la demande du propriétaire des Coyotes de se placer sous la protection de la loi contre ses créanciers.

Le commissaire adjoint de la LNH, Bill Daly, a indiqué que le propriétaire des Coyotes, Jerry Moyes, avait signé des documents cédant le contrôle de la formation à la ligue. Daly a ajouté que ces documents empêchent spécifiquement Moyes de mener les Coyotes à la faillite.

Daly a fait cette déclaration après une audience tenue en Cour de la faillite au cours de laquelle les Coyotes ont tenté de présenter une proposition de réorganisation en vertu du chapitre 11 de la loi américaine sur la faillite.

Dans cette proposition, qui a complètement surpris les autorités de la LNH, Moyes a échafaudé un plan qui lui permettrait de vendre la formation à l'homme d'affaires canadien Jim Balsillie pour 212,5 millions $ US et de déménager le club dans le sud de l'Ontario.

La LNH désire garder cette concession dans la région de Phoenix et a déclaré qu'elle était en discussions avec un groupe, dont fait partie Jerry Reinsdorf, propriétaire des White Sox et des Bulls de Chicago, intéressé à se porter acquéreur de la formation.

Daly a expliqué que la tentative d'achat de Balsillie contrevient à plusieurs règles du circuit et qu'il pourrait regretter son plan d'attaque.

«Il prend ses propres décision et il a décidé que c'était de cette façon qu'il voulait faire son entrée dans la LNH. On n'aime pas commencer les bagarres, mais on les finit toujours», a déclaré Daly à La Presse Canadienne.

Daly a également suggéré que Balsillie sera opposé à un bureau des gouverneurs uni.

«Comme il a attaqué à peu près toutes les règles en vigueur au sein du circuit, je ne pense pas que les gouverneurs verront d'un bon oeil la position qu'il a décidé d'adopter dans ce dossier, c'est certain.»

Plus tôt, à Hamitlon, des représentants de Balsillie et du maire Fred Eisenberger se sont rencontrés dans le but de discuter d'une entente pour l'utilisation du Copps Coliseum si le propriétaire de Research In Motion - fabricant du BlackBerry - devait se porter acquéreur des Coyotes et déménager l'équipe dans cette ville de l'Ontario.

Eisenberger a affirmé que la ville est seulement intéressée à conclure une entente à long terme en échange de l'usage exclusif de l'aréna pour des activités de hockey.

Il a indiqué que l'aréna a besoin de rénovations et de loges, ce qui coûterait environ 100 millions $ - et ce serait à Balsillie de trouver les fonds.

«Nous nous attendons à ce qu'il trouve les ressources nécessaires pour faire les changements qui s'imposent à l'édifice afin qu'il atteingne les standards de la LNH si nous lui accordons un usage exclusif.»

Balsillie a déclaré, dans le passé, qu'il serait prêt à dépenser jusqu'à 160 millions $ dans le cadre d'un projet à long terme pour améliorer le Copps.

Eisenberger a dit s'attendre à pouvoir rédiger, d'ici une semaine ou deux, une entente cadre qu'il pourra présenter au conseil municipal. Il a également répété que hamilton était prête à accueillir et à supporter une franchise de la LNH.

«Le hockey serait viable ici.»