La saison exceptionnelle des Voltigeurs de Drummondville a ouvert bien des yeux. L'entraîneur Guy Boucher semble convoité par certaines organisations professionnelles. Dont le Canadien.

Boucher, le bras droit de Pat Quinn avec l'équipe canadienne junior, reste vague cependant lorsqu'on lui demande de confirmer l'information selon laquelle Trevor Timmins, à la demande de Bob Gainey, lui a proposé il y a quelques mois de considérer le poste d'entraîneur en chef des Bulldogs de Hamilton en prévision de l'an prochain.

«J'ai parlé à plusieurs équipes mais il n'y a rien de concret pour l'instant, répond Boucher. Personne ne m'a encore offert de contrat. Si des équipes ont à me parler, elles le feront quand la saison sera terminée. Personne ne veut vraiment me déranger pendant les séries et je demeure en mode d'écoute seulement, pas en mode d'action et de réaction. J'ai besoin de toute la concentration nécessaire pour mon équipe.»

Certaines organisations lui ont-elles laissé miroiter un poste dans la LNH? «J'ai parlé à toutes sortes de gens et différentes options s'offrent à moi, répond-il. Je ne cours pas après ça mais quand on m'adresse la parole, j'écoute.»

J'ai souvent louangé Guy Boucher dans cette chronique ces dernières années. Vanté ses qualités de psychologue, de communicateur et de stratège. Je ne crains pas d'affirmer qu'il s'agit d'un entraîneur génial, doublé d'un être humain exceptionnel et charismatique, voué à une très belle carrière.

Je crois comprendre que le Canadien lui voue un sérieux intérêt. J'espère qu'on prendra tous les moyens nécessaires pour ne pas le perdre au profit d'un autre club. Vraiment tous les moyens.