Quel beau cadeau d'anniversaire pour Claude Julien, qui célèbre aujourd'hui son 49e anniversaire. Ses Bruins ont en effet gagné une première série depuis le printemps 1999.

«Je sais que nos adversaires étaient amochés en jouant sans les services des Robert Lang, Andrei Markov et Alex Tanguay entre autres. Mais ils nous ont offert une résistance solide lors des premières périodes des deux matchs à Montréal. Chapeau à cette équipe qui s'est battue avec intensité», a noté Claude Julien.

«Ceci étant dit, on a gagné une série, mais c'est seulement un morceau du casse-tête des séries», a ajouté Julien.

D'autre part, Julien a refusé de parler d'une revanche contre son ancienne équipe: «J'ai eu ma première chance à Montréal et j'ai appris beaucoup avec André Savard et ensuite Bob Gainey. Cela m'a permis de devenir un meilleur entraîneur. Mon congédiement a été une décision d'affaires et il faut accepter ce fait dans le monde du sport professionnel. Au bout du compte, je me considère chanceux de travailler dans la meilleure ligue au monde et c'est grâce au Canadien, qui m'a offert ma première chance.»

Discipline

Aaron Ward a également fait allusion à la discipline nécessaire pour gagner en séries de fin de saison. «L'an dernier, on a perdu aux mains du Canadien. On avait manqué de discipline et on avait payé le prix. Cette année, on a évité le banc des punitions. Mais on a surtout été en mesure de respecter nos plans de match. À quoi cela sert-il de frapper tout ce qui bouge, si l'on ne gagne pas le match?»

Ward faisait allusion au fait que le Canadien a dominé 23-13 au chapitre des mises en échec. Mais l'équipe qui frappe n'est pas en possession de la rondelle. Et, durant toute la série, les Bruins ont été en mesure de s'accaparer la rondelle en acceptant de souffrir pour la garder.

Par exemple, Zdeno Chara, le capitaine des Bruins, n'a pas écopé d'une seule punition au cours de la série.

«On savait que le dernier match serait le plus difficile. Dans ce genre de rencontre, l'adversaire ne ménage pas ses efforts. Dans les circonstances, il fallait jouer la carte de la patience. On devait résister à leur poussée et contrôler la rondelle en prenant les bonnes décisions. C'est donc une belle sensation de passer à la deuxième ronde», a déclaré le géant tchèque.