Quand toutes les télés ont été éteintes, Claude Julien s'est mis à parler de son équipe et de ses joueurs: «J'ai pas à m'inquiéter de leur comportement à Montréal. Il y a un fort groupe de leaders, des gars solides, qui donnent le ton à l'équipe. Moi, je parle dans le vestiaire, mais quand je sors, ce sont ces leaders qui font passer le message. Des gars comme Chara, comme Recchi, comme Yelle, comme Ward ou comme Savard, qui est un joueur fantastique, créent une atmosphère propice à gagner. C'est tellement important», a-t-il expliqué.

Avant, il avait insisté sur certains points: «Nous sommes très fiers de notre discipline. Je n'ai pas besoin de dire à Chara ou à Lucic qu'ils doivent se concentrer sur leur match, qu'ils n'ont pas à se mêler aux escarmouches. C'est certain que Chara sait qu'il ne peut se faire sortir avec Georges Laraque. Chara est notre meilleur et je pense qu'on peut dire que Georges n'est pas le meilleur chez le Canadien. On peut être robuste et jouer dur sans jouer de façon illégale. On l'a fait toute la saison», de dire Julien.

 

Il a vivement défendu son costaud numéro 17, qui a flanqué un coup de gant au visage de Maxim Lapierre en fin de match. «Ce n'était pas prémédité. Lucic a été cinglé et a reçu un coup de coude de Schneider et quand Maxim Lapierre, qui a été un instigateur toute la saison, s'est approché de lui, il a eu la réaction de se protéger. Ça ne mérite certainement pas une suspension», a martelé Julien avec énergie.

Tout comme Patrice Bergeron, qui en a parlé après le match, Julien a souligné qu'il avait demandé aux joueurs de faire un extra pour que Matt Hunwick, opéré le jour même, connaisse une bonne fin de soirée.

Mission accomplie.